Un but précoce, une solidité défensive remarquable, et un Donnarumma des grands soirs : le Paris Saint-Germain a parfaitement négocié son déplacement à l’Emirates Stadium en s’imposant face à Arsenal (0-1) ce mardi soir, en demi-finale aller de la Ligue des Champions.
Un succès fondé sur le réalisme et le sang-froid, qui permet aux hommes de Luis Enrique de faire un pas important vers la finale de Wembley n’aura fallu que quatre minutes pour que le scénario idéal se dessine pour Paris. Parti du rond central, Ousmane Dembélé déposait la défense londonienne sur une accélération supersonique, combinait avec Kvaratskhelia, avant de conclure d’un tir du gauche, avec l’aide du poteau. 1-0 : l’Emirates refroidi d’entrée. Paris, en confiance, a ensuite contrôlé les débats pendant une demi-heure, se créant plusieurs occasions de break, sans concrétiser.
Arsenal a repris la main sur le match passé la demi-heure de jeu. Pression, intensité, multiplication des centres et incursions : les Gunners ont poussé fort. Mais dans la cage parisienne, Gianluigi Donnarumma a tenu son rang. Sauvé par ses réflexes devant Martinelli (45e) et Trossard (56e), le portier italien a repoussé l’échéance avec autorité. Impérial, il a littéralement écœuré les attaquants adverses, confirmant son rôle de pilier dans la campagne européenne du PSG.Désigné homme du match par l’UEFA, Vitinha a tenu à rendre hommage à son gardien.
Sur les réseaux sociaux, il a publié une photo le montrant en train de remettre le trophée à Donnarumma, accompagné d’un sobre « le vrai MVP ». Un geste fort et symbolique de la cohésion d’un groupe qui semble plus soudé que jamais.
Paris solide, mais Dembélé inquiète
Solide, parfois acculé mais toujours concentré, le PSG a plié sans rompre. Il aurait même pu tuer le match sur contre, sans la maladresse de Ramos ou la malchance de Kvaratskhelia. L’unique point noir de la soirée reste la sortie sur blessure de Dembélé, touché à la cuisse à la 70e minute. Un coup dur potentiel, à une semaine du match retour au Parc des Princes.Cette victoire (0-1) place le PSG en position favorable avant le retour. Mais dans cette Ligue des Champions imprévisible, rien n’est jamais acquis. Luis Enrique et ses hommes le savent : il faudra confirmer dans une semaine, avec ou sans Dembélé, pour s’ouvrir les portes de Wembley.
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