Le samedi 26 avril 2025, la place Saint-Pierre à Rome était au centre de l’attention du monde entier, avec les obsèques du pape François, un moment qui a non seulement marqué la fin d’un pontificat, mais a aussi jeté les bases du prochain chapitre pour l’Église catholique. Loin des traditions récentes, c’est un cortège symbolique et profondément humain qui a accompagné le souverain pontife dans sa dernière demeure.
François, le pape du peuple, a souhaité que ce moment reflète ses priorités de toute une vie consacrée aux plus démunis : des prisonniers, des migrants, des sans-abri et même des transsexuels ont été choisis pour porter son cercueil, symbolisant l’inclusion et l’attention qu’il portait aux marges de la société.Après une messe de funérailles grandiose sur la place Saint-Pierre, le cortège s’est dirigé vers la basilique Sainte-Marie-Majeure, où François sera enterré sous une pierre tombale simple, sans ostentation.
Il est le premier pape depuis un siècle à ne pas être inhumé au Vatican, un geste qui témoigne de sa volonté de briser les conventions et de montrer un exemple de simplicité. En chemin, le cercueil a traversé Rome, suscitant des applaudissements enthousiastes, notamment à l’ancien Forum romain et au Colisée, où de nombreux habitants ont salué le dernier hommage à un homme qui a incarné un pontificat proche du peuple.
« Un pape du peuple »
Le cardinal Giovanni Battista Re a rendu hommage au pape François, le qualifiant de « pape du peuple » et louant sa capacité à communiquer avec les plus démunis, à la fois dans son style informel et dans ses actions concrètes. L’émotion était palpable, tant parmi les participants à la cérémonie que parmi les millions de fidèles qui ont suivi l’événement à travers le monde.Mais avec la fin de ce pontificat, un autre moment majeur se profile pour l’Église catholique : l’élection du successeur du pape François, un événement déjà très attendu.
En mai, 135 cardinaux électeurs se réuniront en conclave pour désigner un nouveau souverain pontife. Ce conclave, qui se tiendra dans la Chapelle Sixtine, est un moment de grande importance et de grande discrétion. La Constitution apostolique, les règles du conclave et les gestes symboliques, comme la fumée blanche annonçant le nouveau pape, marqueront le processus complexe de l’élection. Le cardinal Giovanni Battista Re, le doyen des cardinaux, présidera les premières étapes, mais son rôle pourrait être limité, étant donné son âge avancé, et la tâche pourrait donc revenir à un autre membre du sacré collège.
Le conclave !
Le conclave est un moment d’incertitude et de grandes attentes, notamment sur le profil du futur pape. Les cardinaux auront pour mission de choisir un leader capable de continuer l’œuvre de François tout en faisant face aux défis contemporains de l’Église, tels que la crise des vocations, les questions de réformes internes, et l’impact des scandales qui ont marqué ces dernières décennies.
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