Accueil Politique & Société Renvoi de la suite du procès Dangnivo au 22 avril prochain : Louis-Philippe Houndegnon, Koumassegbo et Firmin Boco attendus à la barre
Politique & Société

Renvoi de la suite du procès Dangnivo au 22 avril prochain : Louis-Philippe Houndegnon, Koumassegbo et Firmin Boco attendus à la barre

Le procès de l’affaire Pierre Urbain Dangnivo, fonctionnaire des Impôts disparu en août 2010, a connu un nouveau coup d’arrêt ce mardi. L’audience, prévue initialement à 10 heures au Tribunal de première instance de Cotonou, a finalement été suspendue après seulement 20 minutes de débats, faute de témoins présents.Le président du tribunal, Guillaume Dossa Laly, a expliqué ce renvoi par l’absence de trois témoins-clés : Micheline Vidégla, qui aurait tenté de récupérer le téléphone du disparu, Valentin M’po, l’officier ayant rédigé le procès-verbal d’arrestation de Codjo Coffi Alofa, principal accusé dans l’affaire, et Murielle Zinzindohoué, employée de la société MTN.

Tous trois étaient attendus pour livrer des éléments cruciaux permettant de lever les nombreuses zones d’ombre entourant cette disparition aux allures de thriller politico-judiciaire.La précédente audience, suspendue le 10 avril, avait déjà mis en lumière de nombreuses incohérences dans les témoignages, notamment ceux de Dame Yvonne Nanlimin. Cette dernière affirme avoir été victime d’un vol de moto le 9 août 2010, crime qu’elle impute à Alofa.

Pourtant, selon les procès-verbaux, l’interpellation de ce dernier ne daterait que du 23 août, soulevant ainsi des doutes sur la chronologie réelle des faits.La défense, conduite par Me Théodore Zinflou, a réclamé des éclaircissements sur la garde à vue et les déplacements d’Alofa, tandis que la partie civile, représentée par Me Olga Anassidé, a évoqué une possible confusion entre trois procédures judiciaires différentes portant curieusement le même numéro de dossier : 179.

Face à cette situation, Me Anassidé a demandé à la cour d’auditionner plusieurs figures clés encore non entendues ou nécessitant un complément d’interrogatoire. Parmi elles : Enock Laourou (renseignement), Firmin Boco (ex-président de la commission d’enquête), le colonel Séverin Koumassègbo, ainsi que Philippe Houndegnon, ex-chef de la police.

Elle a également demandé à entendre des proches de la ministre défunte Bernadette Sohoundji Agbossou et les gardes en poste à la présidence le 17 août 2010, date charnière dans l’enquête.Ces demandes ont été soutenues par la défense, et le président des céans y a favorablement répondu. Il a ordonné le renvoi de l’audience au vendredi 25 avril 2025, le temps pour le parquet de faire diligence dans la convocation des témoins absents et sollicités

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même catégorie

« Turquie : un séisme de 6,2 secoue Istanbul, sans dégâts majeurs »

Un puissant séisme de magnitude 6,2 a frappé ce mercredi la région...

Lac Ahémé : 23 milliards pour ressusciter un joyau écologique et économique

Le lac Ahémé, deuxième plus grand plan d’eau du Bénin, amorce sa...

Sécurité maritime et économie bleue : Les leaders africains en concertation à Luanda

Luanda accueille depuis mardi une réunion de haut niveau réunissant experts, décideurs...

Réunion : Macron confronté à l’urgence sanitaire et aux ravages du cyclone Garance

En visite dans le sud-ouest de l’océan Indien, Emmanuel Macron est attendu...