À la fin de l’année 2025, 100.000 agriculteurs béninois bénéficieront de ce projet intégré dans le Programme d’Action du Gouvernement (PAG), qui couvrira les producteurs de riz, de coton ainsi que les éleveurs de bétail à travers tous les pôles de développement agricole du pays. Cette initiative est une réponse directe aux risques climatiques croissants, qui mettent en péril les rendements agricoles et la sécurité alimentaire des exploitants.
C’est le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Cossi Dossouhoui, qui a officiellement lancé mardi 4 mars 2025 le projet pilote. Dans son discours, le Directeur général du Fonds national de développement agricole (Fnda), Nicolas Ahouissoussi, a rappelé les défis auxquels le secteur agricole est confronté, notamment la réticence des institutions financières à soutenir ce secteur vital.
Il a souligné que ce projet ne se limitait pas à une formalité, mais qu’il représente une étape essentielle pour obtenir l’adhésion des acteurs du secteur agricole au Bénin. « Ce projet est une réalité désormais au Bénin », a-t-il ajouté. LE projet a reçu un soutien important de la Coopération Suisse et de la Coopération Luxembourgeoise, qui financent 80 % des primes d’assurance, représentant un coût total de 2.370.590.457 FCFA. De plus, plusieurs partenaires techniques et financiers ont été impliqués, notamment NSIA Assurances Bénin et le Cabinet International Pula Advisors.
Pierre Sagara, Directeur Afrique francophone de Pula Advisors, a souligné l’importance du partenariat public-privé dans la réussite de ce projet, qui est un exemple de collaboration pour le développement d’un secteur agricole résilient et durable.Gaston Cossi Dossouhoui a exprimé sa satisfaction, soulignant que cette initiative protégera les agriculteurs contre les chocs climatiques tout en facilitant leur accès au financement.
Cela permettra aux agriculteurs d’investir dans des pratiques agricoles innovantes, d’améliorer leur productivité et d’accroître leur sécurité financière face aux aléas climatiques.En 2024, ce projet a déjà permis de couvrir 11.000 riziculteurs, leur offrant une protection financière face aux risques climatiques.
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