Le dimanche 23 février 2025, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies à Beyrouth pour les funérailles de Hassan Nasrallah et de Hachem Safieddine, tués par Israël en 2024. L’événement s’est déroulé sous haute sécurité, avec des avions israéliens survolant la capitale et des tirs de roquettes israéliens dans le sud du Liban.
Le ministre israélien de la Défense a confirmé le survol, soulignant que cela envoyait un « message clair » à ceux qui menacent Israël.Le Hezbollah a déployé 25 000 militants pour sécuriser la cérémonie et prouver sa capacité de mobilisation malgré les pertes subies. Naïm Qassem, le chef du Hezbollah, a réaffirmé la résistance contre Israël, mettant en garde les États-Unis.
Les funérailles ont attiré des délégations internationales, dont des représentants de l’Iran, renforçant le soutien régional au mouvement chiite. L’événement a été marqué par une immense ferveur et a montré que le Hezbollah restait une force incontournable au Liban et dans la région.Les funérailles de Nasrallah ont également été un moment de rassemblement pour la communauté chiite, fortement éprouvée par les récentes guerres et l’isolement politique.
Beaucoup d’hommages ont été rendus à Nasrallah, vu comme un héros dans la lutte contre Israël et un symbole de résistance pour les chiites du Liban et au-delà. Malgré les tensions sécuritaires, ces funérailles ont servi à rappeler que le Hezbollah, bien qu’affaibli par la guerre, demeure un acteur puissant capable de mobiliser une grande partie de la population et de revendiquer sa place sur la scène politique régionale.
Laisser un commentaire