Avec cette augmentation, un travailleur au salaire minimum percevra désormais 599,1 cédis par mois (38,67 $ ou 24 000 FCFA), pour un emploi à temps plein de 30 jours par mois. Cette mesure a été décidée conjointement par le gouvernement et les syndicats, qui jugent cette revalorisation essentielle pour faire face à la hausse du coût de la vie et garantir la compétitivité des entreprises ghanéennes.
Le ministre du Travail, Abdul-Rashid Pelpuo, a précisé que cette augmentation sera appliquée à toutes les entreprises et institutions du pays. Tout employeur ne respectant pas cette nouvelle réglementation s’exposera à des sanctions juridiques. De plus, le Comité national tripartite a suggéré que cette augmentation salariale soit exonérée d’impôts, afin de réduire la pression fiscale sur les travailleurs.
Cette hausse s’inscrit dans la continuité des augmentations salariales de 2024, où une revalorisation de 23 % avait déjà été mise en place. L’objectif reste de maintenir un salaire minimum aligné sur l’inflation et les besoins économiques du pays.
À compter du 1er mars 2025, le salaire minimum journalier au Ghana sera augmenté de 10 %. Il passera de 18,15 cédis (1,17 $) à 19,97 cédis (1,19 $), soit environ 810 FCFA. Cette revalorisation a été annoncée par le Comité national tripartite (NTC) pour répondre aux défis économiques actuels et à l’inflation croissante.
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