L’affaire de la disparition de Pierre Urbain Dangnivo, ancien cadre du ministère de l’Économie et des Finances du Bénin, refait surface après plus d’une décennie de mystères et d’interrogations. Le Tribunal de Cotonou va réexaminer ce dossier lors de la session criminelle de mars 2025, un procès qui ravive les ombres du passé et les fantômes de l’ère Yayi.
La disparition de Dangnivo, survenue en août 2010, reste depuis un mystère non résolu. Car on s’en doute, bien que son corps n’ait jamais été retrouvé, sa disparition semble intimement liée au scandale ICC, où près de 150 milliards de francs CFA des deniers des citoyens sont partis en fumée, plongeant une grande partie de la population dans l’incertitude. Maillon essentiel, Codjo Alofa, principal suspect et présumé assassin, continue de nier toute implication.
Il clame haut et fort son innocence. L’affaire avait été portée devant la Cour d’assises sans aboutir à un jugement définitif. Le réexamen du dossier en 2025 pourrait enfin permettre de lever le voile sur cette disparition. Le procès à venir est donc crucial, non seulement pour la famille de Pierre Urbain Dangnivo, en quête de vérité depuis des années, mais aussi pour comprendre l’envergure de certaines pratiques opaques durant les années Yayi.
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