Samedi, des militants du Hamas ont remis à la Croix-Rouge quatre femmes soldats israéliennes qu’ils retenaient captives depuis 15 mois, dans le cadre d’un échange prévu contre 200 prisonniers ou détenus palestiniens en Israël.
Il s’agit du deuxième échange depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le week-end dernier. Une foule en liesse a applaudi sur une place de Tel Aviv lorsqu’un écran a montré les quatre otages transférées du Hamas à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza.Ce cessez-le-feu fragile a interrompu les combats à Gaza pendant au moins six semaines.
Durant cette période, des dizaines d’otages israéliens et des centaines de prisonniers palestiniens devraient être libérés, tandis que davantage d’aide humanitaire affluera. Cependant, les tensions demeurent élevées, et il reste incertain si ce cessez-le-feu pourra être prolongé ou si des incidents violents pourraient le rompre avant la fin de la période convenue.En Cisjordanie occupée, l’armée israélienne a lancé une vaste opération militaire à Jénine.
Deux Palestiniens ont été tués vendredi dans une frappe à Qabatiya, une ville située au nord de la Cisjordanie, selon les autorités palestiniennes et l’armée israélienne. Plusieurs villes du territoire palestinien ont également été visées par des raids de colons depuis l’annonce du cessez-le-feu à Gaza. Ces raids ont intensifié la tension sur le terrain et ravivé les inquiétudes concernant la sécurité des civils dans la région.
Les autorités israéliennes ont indiqué qu’elles restaient engagées dans la sécurité du pays et dans la lutte contre le terrorisme, tout en soulignant l’importance de maintenir des négociations pour un règlement durable du conflit. De leur côté, les groupes palestiniens appellent à une libération plus large de prisonniers et à une amélioration des conditions de vie dans les territoires occupés. Le futur de ce cessez-le-feu pourrait dépendre de la capacité des deux parties à continuer à dialoguer et à limiter les actions violentes.
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