Ce mercredi 22 janvier 2025, le Conseil des Ministres, présidé par le Président Patrice Talon, a pris une série de décisions importantes visant à réformer l’organisation du travail pénitentiaire au Bénin. L’objectif de cette nouvelle initiative est de renforcer la réinsertion des détenus à travers des activités productives et formatrices, tout en répondant aux normes internationales en matière de traitement des personnes incarcérées.
Le décret adopté par le gouvernement prévoit la mise en place d’un cadre structuré pour le travail en milieu carcéral, avec l’objectif de combattre l’oisiveté des détenus et de réduire les risques de récidive après leur libération. En leur offrant la possibilité d’exercer des travaux de production de biens et de services, le gouvernement souhaite favoriser leur réinsertion socio-professionnelle en leur permettant d’acquérir des compétences pratiques.
Ce travail ne se limite pas seulement à des tâches productives, mais intègre également un volet de formation, garantissant que les détenus puissent se préparer à une réintégration réussie dans la société. Le décret précise plusieurs aspects clés de ce programme : les types de travaux qui seront proposés, les conditions d’accès au travail, ainsi que les modalités de rémunération.
En effet, les détenus seront rémunérés pour leur travail, ce qui leur permettra de satisfaire certains de leurs besoins essentiels. Cette rémunération pourrait également constituer une incitation à l’assiduité et à la qualité du travail effectué.
En outre, le texte aborde les droits et les obligations des détenus travailleurs, tout en encadrant les obligations des entités agréées qui organiseront et financeront ces activités. Le gouvernement a aussi insisté sur l’importance de partenariats solides pour garantir la réussite de cette initiative et assurer un financement adéquat.L’idée est que le travail pénitentiaire ne soit pas uniquement un moyen de maintien de l’ordre, mais également un levier de réhabilitation sociale.
En offrant aux détenus des perspectives d’acquisition de compétences et de rémunération, l’État espère réduire les taux de récidive et faciliter leur réintégration à la société une fois leur peine purgée.
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