Mayotte, une petite île française de l’océan Indien, continue de panser ses blessures après le passage dévastateur du cyclone Chido, qui a frappé samedi dernier. Ce cyclone, le plus puissant à toucher la région en près d’un siècle, a causé des destructions massives, faisant craindre un lourd bilan humain, avec des centaines, voire des milliers de victimes.
En réponse à cette catastrophe, la France a intensifié l’envoi de secours aériens, avec des avions militaires acheminant secouristes, équipements médicaux, nourriture et eau. Une base aérienne sur l’île voisine de la Réunion sert de plateforme logistique pour organiser l’aide.
Dans les premiers jours, l’équipement médical a été la priorité, suivi rapidement de l’envoi de vivres et de ressources vitales.Sur place, la solidarité locale se déploie. À la Réunion, des dons de produits de première nécessité – eau, vêtements, produits d’hygiène – ont été collectés pour être envoyés à Mayotte.
Cette aide vient en complément de l’effort d’urgence pour résoudre la crise de l’eau, alors que les autorités estiment que seulement 50 % des habitants de Mayotte disposeront d’eau potable à partir de ce mercredi.« La situation est critique. Nous manquons de nourriture et d’eau, et nous craignons des épidémies car les gens utilisent de l’eau non potable. Mais il y a une grande solidarité entre les familles.
L’aide de l’État est essentielle pour nous soutenir dans cette épreuve », déclare Anrafa Parassouramin, une volontaire locale.Le cyclone a fait au moins 23 morts et plus de 1 000 blessés, selon le dernier bilan des autorités. Toutefois, ce chiffre pourrait encore augmenter au fur et à mesure que les secours progressent. Les efforts humanitaires se poursuivent, tandis que la population de Mayotte se prépare à la longue reconstruction après cette tragédie.
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