Le sommet tant attendu entre les présidents Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo (RDC) et Paul Kagamé du Rwanda, prévu dimanche à Luanda, la capitale angolaise, a été reporté. L’objectif de cette rencontre était de signer un accord visant à rétablir la stabilité dans l’est de la RDC, région en proie aux exactions des rebelles du M23.
Des experts des Nations unies ont récemment affirmé qu’entre 3 000 et 4 000 soldats rwandais seraient présents au Congo, exerçant un « contrôle de facto » sur les opérations du M23. Malgré l’arrivée de Félix Tshisekedi à Luanda dimanche matin, son homologue rwandais, Paul Kagamé, ne s’est pas rendu à la capitale angolaise, conditionnant sa participation à des discussions directes entre Kinshasa et le M23, ce que les autorités congolaises refusent catégoriquement.
Le plan de paix envisagé stipulait que le Rwanda démantèle ses soi-disant « mesures défensives » dans le cadre du conflit, en échange de l’élimination par la RDC du groupe rebelle hutu, les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), responsable des attaques contre les Tutsis dans les deux pays.
Selon le ministre rwandais des Affaires étrangères, la rencontre du 15 décembre n’a été que reportée, sans préciser de nouvelle date. Le différend persistant entre Tshisekedi et Kagamé sur les modalités de l’accord de paix reste un obstacle majeur à la stabilité de la région.
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