Après plusieurs décennies d’échecs dans l’exploitation de ses ressources pétrolières, le Bénin semble enfin prêt à concrétiser ses ambitions dans le secteur pétrolier. La signature d’un contrat de partage de production en décembre 2023 marque un tournant significatif pour le pays, qui espère redynamiser son potentiel pétrolier,notamment avec la remise en production du champ de Sèmè-Kraké.
Ce contrat, signé entre le gouvernement béninois et Akrake Petroleum, une filiale du groupe Rex Holding International, vise à relancer l’exploitation du champ de Sèmè-Kraké, situé dans le bloc 1. Selon un communiqué de la Société nationale des hydrocarbures (SNH-Bénin), cette opération devrait débuter dès 2025. Cette nouvelle initiative s’accompagne également de la mise en place de moyens modernes pour optimiser la gestion des ressources, avec, par exemple, la fourniture de matériel informatique par Akrake Petroleum pour la numérisation des données pétrolières historiques du pays.
Le partenariat avec Akrake Petroleum est le fruit de négociations de longue haleine et s’inscrit dans une volonté claire de relancer la production pétrolière béninoise. Le groupe Rex Holding, fort de son expertise dans des régions productrices telles que la Norvège et Oman, ambitionne de transformer le champ de Sèmè-Kraké en un site durablement exploité, en y apportant son savoir-faire technique et en améliorant les infrastructures locales.
Un volet essentiel du contrat inclut également le développement technologique pour garantir une exploitation optimale et respecter les normes internationales.Bien que le pays ait déjà connu des tentatives infructueuses dans les années passées, notamment avec l’exploitation du champ de Sèmè-Kraké dans les années 1980, l’actuel projet bénéficie de conditions plus favorables. La relance de l’exploitation dans ce champ pourrait permettre au Bénin de produire plusieurs millions de barils, un volume modeste par rapport aux géants pétroliers africains.
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