La récente sortie médiatique de Jean-Eudes Mitokpe et du mouvement OB 2026, devenu temporairement Objectif Bénin 2026, soulève de nombreuses interrogations. En s’impliquant dans l’affaire du coup d’État, le journaliste Jean-Eudes Mitokpè semble confondre son rôle de représentant de la jeunesse avec des aspirations politiques personnelles, ce qui crée une confusion dans le paysage politique.
Les critiques Jean-Eudes Mitokpè envers le président Patrice Talon, qu’il accuse de ne pas prêter attention aux préoccupations de la jeunesse, apparaît comme une réaction pas du tout objective. En effet, son impatience, manifestée par une lettre demandant audience au président seulement 16 jours après son dépôt, semble ignorer les réalités protocolaires et les délais nécessaires au fonctionnement de l’État.
Cela témoigne d’une méconnaissance des processus institutionnels, et suggère un manque de maturité politique.De plus, sa démarche soulève des questions sur la légitimité de son mouvement à intervenir dans un dossier aussi sensible. En effet, la constitution de 1990 stipule que les partis politiques animent la vie politique, laissant entendre que des mouvements non enregistrés n’ont pas vocation à s’impliquer directement dans des débats politiques.
Par ailleurs, en prenant position sur un sujet en cours d’examen par la Justice de son pays, Jean- Eudes Mitokpè semble ignorer le principe fondamental de la présomption d’innocence, remettant en cause l’autorité des institutions judiciaires.La réaction de Bertin Koovi après la sortie est à saluer, parce que mettant en lumière une incohérence dans les actes et discours du mouvement OB 2026.
S’il se veut porte-parole d’un mouvement de soutien à Olivier Boko, il pourrait paradoxalement aggraver la situation plutôt que de la résoudre.Les accusations de complot ou d’entrave à la démocratie qu’il formule sont des éléments qui risquent de nuire à l’image de son financier, surtout lorsque celui-ci affirme ne pas être candidat à une quelconque élection.
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