Ah, Aboubakar Takou… Ce nom résonne comme une véritable énigme du journalisme béninois. Un peu comme si Hercule Poirot et Tintin avaient fusionné pour former un hybride mi-détective, mi-analyste politique. Que ce soit devant son clavier ou sur le plateau de l’émission Tour d’horizon de BL TV, il ne manque jamais de surprendre. Un petit conseil : si vous croisez Takou, ne le sous-estimez pas. Il est capable de résoudre un coup d’État depuis New York, tout en gérant une parcelle litigieuse à Gbodjè. Respect.
Lors de sa récente apparition télévisée, Takou a tout simplement livré une performance digne d’un one-man show, jonglant avec des sujets aussi légers que… l’ancien président Boni Yayi, le controversé Olivier Boko, et la Haac, le tout avec la fluidité d’un funambule. Sans filet, bien sûr.
On commence fort avec une question qui semble plus tranchante qu’une lame de rasoir : “Monsieur Takou, pourquoi en avez-vous après Boni Yayi ? Est-ce un conflit personnel ou une histoire de fermeture de journal en 2011 ?”
Takou, avec un sourire en coin, pourrait presque répondre : “Eh bien, je fais ce que je fais de mieux : je soutiens les opprimés. Aujourd’hui, je peux critiquer Yayi, demain je l’encense, tout dépend de la position des étoiles… ou de mon humeur, qui sait ?”
Mais non, il ne dit pas ça, même si on l’aurait parié. Non, Takou préfère rappeler à tout le monde qu’il a frôlé la mort sous le règne de Yayi, qu’il a même fui au Togo ! Puis, dans un revirement digne d’un film d’action : “Mais il m’a soutenu quand même, hein.” Ça, c’est du grand art. Imaginez un instant : vous êtes en pleine course-poursuite avec votre pire ennemi, mais à la fin, il vous prête 1000 francs pour prendre le zémidjan.
Mais ce n’est pas tout. Takou enchaîne avec une perle : “Moi, je suis ami avec des magistrats… mais je ne les fréquente pas.” Logique. Un peu comme dire que vous êtes fan de piment, mais que vous n’en mangez jamais parce que, bon, ça pique quand même un peu trop.
Puis, il y a cette anecdote sur la parcelle. Alors là , attention. Si vous n’avez jamais assisté à une bataille épique pour un bout de terrain, vous manquez quelque chose. Entre coups bas et décisions judiciaires étranges, Takou réussit à glisser une petite leçon sur la justice : “Les magistrats sont nos vaillants petits dieux.” Mais alors, Takou, Dieu ou pas Dieu, qui gagne la parcelle ? Suspense…
Et bien sûr, que serait une interview de Takou sans évoquer la Criet, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ? Ah, la Criet… Si cette cour pouvait parler, elle dirait probablement : “Ne venez pas avec vos gros sabots, ou on va vous montrer ce que c’est que la pédagogie judiciaire.” D’ailleurs, selon Takou, ils sont durs, mais justes. Mario Metonou ? “Le meilleur de sa génération,” dixit Takou. Ah, si seulement toutes les salles de classe pouvaient être peuplées de juges pédagogues comme ceux-là …
En conclusion, que dire ? Aboubakar Takou, c’est un peu le James Bond du journalisme béninois. Il survit aux tentatives d’assassinat, navigue entre les intrigues politiques, tout en gardant un œil sur ses affaires de parcelles et en ayant pour meilleur ami… son mécanicien.
Alors, à tous ceux qui croient pouvoir impressionner Takou avec des convocations mystérieusement non reçues, des procès d’homologation douteux ou des tentatives de coup d’État mal déguisées : il vous surveille, comme du lait sur le feu.
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