Du 8 au 11 octobre 2024, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu un atelier régional au Nigéria pour finaliser un accord crucial concernant le projet de Gazoduc Atlantique Africain (AAGP). Cette initiative vise à renforcer la sécurité énergétique de la région et à établir des relations solides entre les États hôtes et la société de projet.
Cet accord, déjà validé lors d’un précédent atelier à Abidjan en août, constitue une étape majeure dans les efforts de la CEDEAO pour développer des infrastructures énergétiques régionales. Le Gazoduc Atlantique, qui fusionne le Projet d’extension dufusionne le Projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest et le Projet de gazoduc Nigeria-Maroc, s’étendra sur 7 000 km, traversant 13 pays côtiers et reliant également trois pays enclavés.
Dabire Bayaornibè, directeur de l’Énergie et des Mines de la CEDEAO, a souligné l’importance de ce projet face aux défis énergétiques croissants dans la région.Le gaz naturel, en tant que source d’énergie de transition, est perçu comme un levier pour stimuler le développement économique, industriel et agricole. Ce gazoduc pourrait également contribuer à la lutte contre le changement climatique en offrant une alternative durable aux énergies fossiles.
Les participants à l’atelier ont affirmé que le Gazoduc Atlantique Africainsymbolise bien plus qu’un simple projet d’infrastructure. Il représente l’ambition collective des États de créer un marché énergétique unifié à travers l’Afrique de l’Ouest, favorisant ainsi l’industrialisation, la création d’emplois et une croissance durable pour la région.
Cet accord historique est donc un pas décisif vers une plus grande autonomie énergétique et une intégration économique régionale renforcée.
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