Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024, une tentative de coup d’État a été mise en échec, révélant des intentions inquiétantes de déstabilisation au sein du régime. Karim da Silva, dans son analyse incisive, souligne que « c’est surtout ça qu’il faut retenir ». Bien que l’opération n’ait pas été pleinement exécutée, il est essentiel de reconnaître que les préparatifs en cours témoignent d’une menace sérieuse.
Le patriarche Da Silva insiste sur le fait qu’« il n’y a pas de coup d’État sans préparation ». Chaque coup d’État passe par une phase préparatoire, nécessaire avant toute exécution. Le simple fait qu’il y ait eu commande et financement de l’opération indique que les commanditaires avaient déjà engagé des ressources significatives.
Ce point est fondamental : même sans action immédiate, la volonté de coup est manifeste. L’expérience passée, notamment celle de sa collaboration avec le Colonel Maurice Kouandété, lui a enseigné qu’une préparation sérieuse équivaut à un coup d’État en gestation. « Dès qu’il y a préparation, il y a coup d’État en marche », déclare-t-il.
Face aux noms des présumés commanditaires, une phrase célèbre de César résonne : « Toi aussi ? » Cette citation illustre la trahison qui peut surgir au sein même des élites. Karim Da Silva évoque l’histoire des coups d’État, rappelant que ceux qui soutiennent des complots peuvent finalement être les premiers à en pâtir.
Cette notion de connivence est d’autant plus pertinente aujourd’hui, alors que des figures politiques semblent compromettre la stabilité de la nation. Selon Da Silva, « tout est possible » lorsque les intentions malveillantes se concrétisent.Ce qui doit retenir notre attention, c’est la providence et la lucidité du Président Patrice Talon.
Pour le sage de Porto-Novo, la gestion des événements a permis d’éviter « un carnage horrible, le premier qui aurait ôté la vie à un chef d’État, ici, au Bénin ». Il souligne que Patrice Talon a accompli des progrès notables durant son mandat, et qu’il mérite le soutien du peuple.Il pose également la question : « Est-ce donc là, tout ce que mérite de nous, Patrice Talon ? » Il rappelle que chaque leader a des qualités et des insuffisances, mais souligne que le président actuel « a une vision pour le Bénin » et ne doit pas être entravé par des ambitions personnelles.
Les motivations derrière cette tentative de coup d’État sont obscures, mais elles soulèvent des questions cruciales. Da Silva s’interroge : « Qu’est-ce qui peut alors justifier la préparation d’un tel coup, lequel, dans le pire des cas, peut aboutir à sa liquidation physique ? » Il appelle à une réflexion sur les intérêts nationaux plutôt que sur des ambitions personnelles.
Enfin, il est crucial de reconnaître les efforts de Patrice Talon et de lui donner le soutien nécessaire pour continuer son œuvre. Da Silva conclut en appelant à l’unité : « Laissons-le terminer, il a déjà dit et répété qu’il partirait à la fin de son mandat. »
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