Le lundi 12 août 2024, devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), le soldat du 7e bataillon, affecté au camp militaire de Dassa-Zoumè, a été condamné à une amende de 100 000 F CFA pour avoir quitté son poste sans autorisation, un acte qualifié de désertion. Après environ cinq mois de détention préventive, le militaire a retrouvé sa liberté, mais son avenir reste marqué par l’incertitude.
Le soldat, qui avait rejoint l’armée le 1er décembre 2011, a tenté d’expliquer son absence prolongée en invoquant des problèmes qu’il décrit comme « spirituels ». Il a détaillé une querelle familiale, précisant qu’une tante lui reprochait de ne montrer sa générosité qu’envers ses parents, ce qui, selon lui, aurait contribué à son comportement. Lors de l’audience, le juge a clairement stipulé que la réintégration du soldat au sein de l’Armée ne relève pas de la compétence de la CRIET, mais de la hiérarchie militaire.
Cette précision souligne que, malgré la condamnation et le désir exprimé par le militaire de réintégrer les rangs de l’armée béninoise, toute décision concernant son retour au service devra être prise par les autorités militaires compétentes. En attendant, le soldat doit faire face à l’incertitude quant à son avenir professionnel au sein des forces armées.
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