Traverser l’axe Parakou-Kika, dans la commune de Tchaourou, est devenu de plus en plus dangereux en raison de la montée des eaux du fleuve Okpara, avec des risques élevés de noyade. Les récentes pluies abondantes dans les départements du Borgou et de l’Alibori ont exacerbé la situation, entraînant la sortie des fleuves de leur lit dans plusieurs localités. Le département de l’Alibori n’est pas épargné par les intempéries.
À Karimama, les pluies diluviennes ont causé des dégâts importants dans les localités de Lougou, Gouroubéri et Mamassy-Peulh. Les inondations ont détruit des champs, effondré des habitations, et provoqué le déplacement de populations. La plateforme communale de gestion des risques et catastrophes, dirigée par le premier-adjoint au maire, Oumarou Médawa, a rapidement lancé un appel pour venir en aide aux sinistrés et coordonner les efforts de secours. À Tchaourou et Karimama, les cellules de gestion des risques et catastrophes ainsi que celles d’adaptation aux changements climatiques sont activement mobilisées.
Le chef de l’arrondissement de Kika, Amadou Orou Goura, exprime une vive inquiétude face à la situation et appelle les populations à éviter les risques inutiles. Avec la campagne agricole en cours, les exploitants doivent souvent traverser les rives du fleuve, et certains, profitant de la proximité avec la frontière nigériane, utilisent fréquemment ce cours d’eau. Le chef de l’arrondissement est soutenu par un comité de veille pour surveiller la situation.
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