Le 27 juillet, l’UNESCO a ajouté plusieurs sites historiques sud-africains à sa liste du patrimoine mondial, mettant en lumière des lieux associés à Nelson Mandela et à la lutte contre l’apartheid. Ces sites sont désormais regroupés sous le titre « Droits de l’homme, libération et réconciliation : sites de mémoire de Nelson Mandela », à l’occasion du 30e anniversaire de l’arrivée de Mandela au pouvoir.
Cette inscription célèbre les contributions de l’ancien président, surnommé « Madiba », en reconnaissant 14 lieux marquants de son parcours et de la lutte contre l’apartheid. Parmi eux, on trouve à Pretoria les bâtiments de l’Union, siège de la présidence, ainsi que la ville de Sharpeville, au sud de Johannesburg, où la répression policière de 1960 a fait 69 victimes parmi les manifestants. Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, a exprimé que cette reconnaissance garantit que l’héritage de la libération de l’Afrique du Sud et les valeurs associées seront préservés pour les générations futures.
Elle a également souligné que certains sites, comme le village de Mqhekezweni dans le Cap Oriental, essentiel à l’éducation de Mandela et mentionné dans son autobiographie Un long chemin vers la liberté, méritent plus d’attention.Tandis que certains lieux, tels que l’île-prison de Robben Island, attirent de nombreux visiteurs, d’autres sites importants restent sous-exploités. L’UNESCO envoie ainsi un message clair aux autorités sud-africaines pour qu’elles assurent la conservation et la mise en valeur de ce patrimoine historique précieux.
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