Après le meurtre d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande mosquée de Paris, a exprimé la colère de la communauté musulmane et critiqué l’État pour son incapacité à protéger les lieux de culte musulmans. Sur BFMTV, il a souligné l’absence de mesures de sécurité adéquates et dénoncé un deux poids, deux mesures dans le traitement des musulmans en France.
Le meurtre, attribué à un jeune homme de 20 ans, a choqué la communauté, d’autant plus que l’auteur des faits a filmé sa victime tout en proférant des insultes islamophobes. Le procureur a évoqué la piste d’un crime islamophobe, tandis que des figures politiques, comme Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou, ont réagi fermement contre l’islamophobie grandissante.
Chems-Eddine Hafiz a aussi critiqué la réaction tardive du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui est arrivé deux jours après le crime. Il a demandé aux autorités de prendre au sérieux les préoccupations de la communauté musulmane, soulignant que ce drame mettait en lumière la nécessité d’une action collective pour lutter contre la haine et sécuriser les lieux de culte.
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