Le Conseil des ministres du mercredi 23 avril 2025 a décidé d’apporter une aide substantielle aux producteurs agricoles en vue de la campagne agricole 2025-2026. Face à la hausse des prix des engrais, l’État met en place une subvention pour maintenir les prix à un niveau accessible.
Malgré la baisse relative des prix des engrais sur le marché international, la situation reste préoccupante pour les producteurs agricoles béninois. Dans ce contexte, l’État, en concertation avec les acteurs du secteur agricole, a décidé de renforcer son soutien pour garantir la stabilité des prix et assurer la continuité des activités agricoles, essentielles à la sécurité alimentaire du pays.Afin de compenser l’impact de la hausse des prix des engrais, l’État a alloué une subvention de 26 milliards de FCFA pour la campagne agricole 2025-2026.
Cette mesure vise à maintenir les prix des intrants à des niveaux accessibles pour les producteurs, en particulier pour les cultures de coton et de vivriers. Grâce à cette subvention, les prix des principaux engrais restent les mêmes qu’au cours de la campagne précédente, garantissant ainsi une aide précieuse aux producteurs.Les prix fixés sont les suivants :
NPK : 340 FCFA/kg, soit 17 000 FCFA le sac de 50 kg (contre 21 750 FCFA auparavant)
Urée : 300 FCFA/kg, soit 15 000 FCFA le sac de 50 kg (contre 18 750 FCFA auparavant)
SSP : 280 FCFA/kg, soit 14 000 FCFA le sac de 50 kg
Sauver la campagne agricole 2025-2026
Le gouvernement béninois met en œuvre cette mesure dans un contexte où le marché international des engrais reste volatile, avec des fluctuations de prix pouvant nuire à la compétitivité des producteurs locaux. Grâce à cette action, l’État entend maintenir la compétitivité du secteur agricole béninois tout en garantissant des prix abordables pour les producteurs.Cette subvention bénéficiera à l’ensemble des producteurs agricoles, sans distinction de taille d’exploitation.
Elle vise à faciliter l’accès aux engrais et à soutenir une meilleure productivité. En outre, cette année, le soutien inclut également l’introduction de semences hybrides, destinées à améliorer la productivité et à augmenter la production vivrière, répondant ainsi aux besoins croissants du pays en matière de sécurité alimentaire.
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