Le Kenya a récemment déjoué un trafic illégal d’insectes rares, avec l’arrestation de quatre individus accusés de tenter d’exporter des milliers de fourmis sauvages vers l’Europe et l’Asie.Parmi les espèces retrouvées, figuraient des Messor Céphalotes, des fourmis très prisées par les collectionneurs en raison de leur couleur rouge distinctive et de la taille impressionnante de leur reine, pouvant atteindre 24 mm.
Ces fourmis sont particulièrement recherchées pour leur capacité à former de vastes colonies.Les autorités kényanes ont interpellé deux jeunes Belges, un Vietnamien et un Kényan, dans les villes de Nakuru et de Nairobi. Ils sont accusés de trafic de faune sauvage, après la saisie de plus de 5 000 fourmis vivantes.
Les insectes étaient conservés dans des éprouvettes et seringues, avec des boules de coton pour les maintenir en vie durant leur transport. L’opération a été menée par l’Autorité de gestion de la faune sauvage du Kenya (KWS), qui a estimé la valeur de la cargaison saisie à 7 800 dollars.Cette arrestation s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre le trafic d’animaux sauvages.
En 2023, trois individus avaient déjà été appréhendés au Kenya pour une tentative d’exportation illégale de fourmis vers la France. Les quatre personnes arrêtées dans cette affaire ont toutes plaidé coupables. Les deux jeunes Belges, âgés de 19 ans, ont déclaré ne pas être conscients de l’illégalité de la collecte de ces insectes sauvages.
Les autorités kényanes redoublent d’efforts pour lutter contre ce type de trafic, jugé particulièrement préoccupant car il touche des espèces peu connues mais essentielles à la biodiversité. « Ce commerce illégal représente une menace pour l’équilibre écologique du pays », a souligné un porte-parole de la KWS, appelant à une vigilance accrue et à des sanctions plus sévères pour freiner ce phénomène.
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