Bâtir un écosystème économique solide, où infrastructures modernes riment avec compétences locales bien formées. C’est le nouveau leitmotiv du gouvernement béninois, qui entend faire du Port autonome et de l’Aéroport de Cotonou des leviers stratégiques de croissance économique, tant au niveau national que sur la scène régionale et internationale. Mais cette ambition passe par un prérequis incontournable : disposer de compétences locales prêtes à répondre aux exigences techniques et technologiques des métiers du transport, de la logistique et des infrastructures.
Dans cette optique, une étude de faisabilité vient d’être engagée par le Conseil des ministres du mercredi 16 avril 2025. Elle vise à identifier les besoins en emplois qualifiés dans ces secteurs en pleine expansion, ainsi qu’à définir les formations adaptées à ces nouveaux défis. L’idée est de bâtir des programmes de formation ciblés, en phase avec les évolutions technologiques actuelles et les réalités du terrain.Cette démarche s’inscrit également dans une vision plus large de mobilité intégrée.
En plus des travaux routiers en cours un peu partout dans le pays, le gouvernement veut relancer et promouvoir le transport fluvial, notamment pour renforcer les liaisons interurbaines et les échanges avec les pays voisins.Au-delà de l’amélioration des transports, cette stratégie vise surtout à créer des opportunités d’emplois durables pour la jeunesse béninoise, en s’assurant que les formations soient directement connectées aux besoins du marché.
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