Le projet e-Anacarde au Bénin : une révolution numérique pour booster la filière cajou
La noix de cajou, produit phare de l’économie agricole béninoise, fait face à de nombreux défis : faible rendement, accès limité aux marchés internationaux, manque de coordination entre les acteurs. Le projet e-Anacarde entend répondre à ces enjeux en s’appuyant sur une plateforme digitale innovante et des solutions scientifiques adaptées aux réalités du pays. il a été laancé lundi 14 avril 2025 à l’Université d’Abomey-Calavi, en présence d’universitaires, de partenaires techniques, d’acteurs du secteur privé et de représentants gouvernementaux.
Coordonné par le Professeur Romain Houssa (Université de Namur, Belgique) et le Professeur Enoch G. Achigan-Dako (Université d’Abomey-Calavi), le projet mobilise une expertise pluridisciplinaire. Le Vice-Recteur chargé de la recherche scientifique, le Professeur Aliou Saidou, a exprimé sa « fierté et sa satisfaction » lors de la cérémonie, saluant « une initiative porteuse d’avenir pour le Bénin et toute l’Afrique de l’Ouest ».
Pour le Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques, le Professeur Bonaventure Cohovi Ahohuedo, ce projet représente une avancée majeure pour la recherche scientifique et l’ensemble des acteurs de la filière.Structuré autour de quatre objectifs clés, le projet e-Anacarde vise à :renforcer la coordination des acteurs de la filière grâce à une plateforme numérique connectant producteurs, transformateurs et exportateurs ; produire des semences polyclonales à haut rendement, adaptées aux différentes zones agroécologiques du pays ; evaluer l’impact socio-économique du développement de la filière anacarde au Bénin ; renforcer les capacités techniques et organisationnelles des producteurs, des chercheurs et des institutions publiques.« L’anacarde est l’une des filières phares de notre économie, mais elle reste confrontée à des défis majeurs.
Le projet e-Anacarde est une réponse concrète, innovante et scientifique », a déclaré le Professeur Djidjoho Joseph Hounhouigan.En misant sur le digital, la recherche et la formation, le Bénin ambitionne de faire de l’anacarde un levier de développement durable, inclusif et compétitif sur les marchés internationaux.
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