Les Gabonais sont appelés aux urnes samedi 12 mars 2025. Le pays tient sa première élection présidentielle depuis le coup d’État militaire d’août 2023, qui a mis fin à plus de cinquante ans de règne de la famille Bongo. À l’issue de ce bouleversement politique, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, auteur du putsch, a été nommé président de la transition.
Ancien chef de la Garde républicaine et cousin d’Ali Bongo, Oligui Nguema a pris le pouvoir en promettant un « retour à l’ordre constitutionnel » et des élections « libres et transparentes ». Très présent sur le terrain, il bénéficie d’un large soutien populaire, cristallisé autour de son discours anticorruption et de son image d’homme neuf, bien qu’issu du sérail.Malgré sa promesse de rupture, Oligui Nguema reste critiqué pour son entourage, où l’on retrouve plusieurs figures de l’ancien régime.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), formation historique d’Ali Bongo, lui a d’ailleurs apporté son soutien, ravivant les doutes sur la sincérité du changement.
Le principal rival d’Oligui Nguema est Alain Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre sous Bongo. Il prône une gouvernance plus transparente, davantage tournée vers les jeunes et moins dépendante de la France. Mais sa proximité passée avec le pouvoir affaiblit sa crédibilité auprès de nombreux électeurs.La nouvelle Constitution , adoptée en novembre par référendum, fixe le mandat présidentiel à sept ans, renouvelable une fois.
En toile de fond, 350 soldats français sont toujours présents au Gabon, contrairement à d’autres pays africains qui ont récemment rompu leurs liens militaires avec Paris.
Les Gabonais sont appelés aux urnes samedi 12 mars 2025. Le pays tient sa première élection présidentielle depuis le coup d’État militaire d’août 2023, qui a mis fin à plus de cinquante ans de règne de la famille Bongo. À l’issue de ce bouleversement politique, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, auteur du putsch, a été nommé président de la transition. Ancien chef de la Garde républicaine et cousin d’Ali Bongo, Oligui Nguema a pris le pouvoir en promettant un « retour à l’ordre constitutionnel » et des élections « libres et transparentes ».
Très présent sur le terrain, il bénéficie d’un large soutien populaire, cristallisé autour de son discours anticorruption et de son image d’homme neuf, bien qu’issu du sérail.Malgré sa promesse de rupture, Oligui Nguema reste critiqué pour son entourage, où l’on retrouve plusieurs figures de l’ancien régime. Le Parti démocratique gabonais (PDG), formation historique d’Ali Bongo, lui a d’ailleurs apporté son soutien, ravivant les doutes sur la sincérité du changement.
Le principal rival d’Oligui Nguema est Alain Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre sous Bongo. Il prône une gouvernance plus transparente, davantage tournée vers les jeunes et moins dépendante de la France. Mais sa proximité passée avec le pouvoir affaiblit sa crédibilité auprès de nombreux électeurs.La nouvelle Constitution , adoptée en novembre par référendum, fixe le mandat présidentiel à sept ans, renouvelable une fois. En toile de fond, 350 soldats français sont toujours présents au Gabon, contrairement à d’autres pays africains qui ont récemment rompu leurs liens militaires avec Paris.
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