Bénin Cashew SA, implantée dans la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), bénéficie d’un financement de 10 millions d’euros, soit plus de 6,5 milliards de francs CFA, accordé par la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). L’annonce a été faite à l’issue de la 91ᵉ réunion ordinaire du Conseil d’administration de la banque, tenue le 3 avril 2025 par visioconférence.Ce financement vise à cofinancer la construction de cinq usines de transformation de noix de cajou brutes, ainsi qu’une unité de production de baume de cajou, toutes situées au sein de la GDIZ.
Ce projet structurant s’inscrit dans une logique de création de valeur ajoutée locale et de renforcement de la filière cajou, un secteur stratégique pour l’économie béninoise.Grâce à ce financement, l’entreprise prévoit de couvrir jusqu’à 50 % des besoins de la production nationale en matière de transformation, selon les précisions du communiqué de la BIDC.
Au-delà de l’impact industriel, le projet est également porteur de perspectives sociales importantes : il devrait générer environ 1 666 emplois permanents et journaliers. Une contribution significative au Plan stratégique de développement du secteur agricole béninois.e soutien à Bénin Cashew SA s’inscrit dans un ensemble plus large de financements approuvés lors de la même réunion du Conseil d’administration de la BIDC. Parmi eux, une ligne de crédit de 50 millions de dollars (environ 30 milliards FCFA) a été octroyée à Sterling Bank Limited au Nigéria pour accompagner les petites et moyennes entreprises dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, les énergies renouvelables et les transports.
Autre initiative d’envergure : un financement de 180 millions de dollars (soit plus de 108 milliards FCFA) destiné à Mota-Engil Nigeria pour soutenir la construction du chemin de fer Kano-Maradi, qui reliera le nord du Nigéria au nord du Niger. Ce projet est appelé à générer plus de 100 000 emplois durant la phase de construction, et 20 000 emplois permanents à terme.
Dans son communiqué, la BIDC souligne que ces financements s’inscrivent dans une stratégie en accord avec les Objectifs de développement durable des Nations Unies, notamment l’ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructures) et l’ODD 13 (Action pour le climat). L’objectif est clair : encourager une croissance inclusive, soutenir l’industrialisation locale et renforcer l’intégration économique régionale.
Avec ces nouveaux engagements, le montant total des investissements de la BIDC dans la sous-région ouest-africaine atteint désormais 4,5 milliards de dollars, confirmant le rôle stratégique de la banque dans le financement de projets porteurs de transformation économique.
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