Le dernier rapport de l’OMS, publié lundi 7 avril 2025, révèle que la mortalité maternelle a diminué de 40 % depuis 2000, grâce à une meilleure prise en charge lors des accouchements et une couverture de santé accrue. Cependant, des décès évitables restent trop fréquents, notamment en Afrique subsaharienne, qui représente 70 % des décès maternels mondiaux en 2020.
Les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, où les systèmes de santé sont fragiles, connaissent les taux les plus élevés. Les complications comme les hémorragies, les infections et les avortements non sécurisés continuent de coûter la vie à de nombreuses femmes. Les femmes vivant dans des zones de conflit, comme le Tchad, la République centrafricaine, le Nigéria, la Somalie et l’Afghanistan, sont particulièrement vulnérables.
L’OMS appelle à une amélioration continue des infrastructures de santé et à un meilleur accès aux soins pour réduire les décès maternels évitables. L’OMS souligne que l’amélioration de la mortalité maternelle passe par un accès universel aux services de santé de qualité. L’augmentation des infrastructures de soins, la formation continue des personnels médicaux et une meilleure gestion des complications obstétricales sont essentielles pour sauver des vies.
De plus, l’OMS insiste sur la nécessité de renforcer la prévention, notamment par des programmes de sensibilisation à la santé maternelle et à la planification familiale.Le rapport appelle également à des investissements accrus dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où les inégalités d’accès aux soins sont les plus marquées. Ces efforts combinés pourraient considérablement réduire la mortalité maternelle mondiale et garantir que chaque femme puisse bénéficier des soins qu’elle mérite, quel que soit l’endroit où elle vit.
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