Renforcement de la coopération OMS-Bénin : Kouamé Jean Konan mise sur une approche transversale

Kouamé Jean Konan, le nouveau représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Bénin, a officiellement présenté ses lettres de Cabinet au ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, ce vendredi 5 avril 2025. Kouamé Jean Konan a promis renforcer la coopération entre l’OMS et le Bénin, avec un accent particulier sur une approche transversale dans le domaine de la santé.

Lors de cette cérémonie, Kouamé Jean Konan a exprimé sa gratitude envers le président Patrice Talon pour les investissements considérables réalisés dans le secteur de la santé, soulignant leur impact positif sur la population béninoise. Il a salué les progrès accomplis et a affirmé sa volonté de travailler étroitement avec les autorités béninoises pour maximiser ces efforts.

Les discussions ont également porté sur les moyens de renforcer la coopération entre l’OMS et plusieurs ministères clés du gouvernement béninois, notamment celui de la Santé, de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales, de la Microfinance, ainsi que ceux de l’Agriculture, de l’Environnement, des Transports et du Cadre de vie. Kouamé Jean Konan a insisté sur l’importance de mener des actions de santé de manière transversale, en impliquant plusieurs secteurs pour une approche globale des enjeux sanitaires.

Trois priorités essentielles ont été mises en avant pour cette collaboration renforcée : renforcement de la couverture sanitaire universelle et des soins de santé primaires pour garantir un accès équitable à la santé pour tous ; amélioration de la préparation et de la réponse aux épidémies, un domaine crucial pour assurer une gestion rapide et efficace des crises sanitaires ; prise en charge des déterminants sociaux de la santé, avec une attention particulière aux maladies non transmissibles, telles que le diabète et l’hypertension, qui deviennent des préoccupations majeures au Bénin.

Konan a souligné que le Bénin, en période de transition épidémiologique, doit continuer à traiter les maladies infectieuses tout en répondant à la croissance des maladies chroniques non transmissibles. Ces dernières, souvent liées à des comportements de santé, représentent un défi de taille pour les systèmes de santé, car elles nécessitent des stratégies de prévention à long terme.