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9 ANS DE GOUVERNANCE TALON : L’AUDACE DE LA RÉFORME, LA RIGUEUR DE L’ACTION

Neuf années se sont écoulées depuis l’accession de Patrice Talon à la magistrature suprême. Le 6 avril 2016, un chef d’entreprise, en marge des partis traditionnels, arrivait au pouvoir avec une promesse : transformer en profondeur l’État béninois, mettre fin à l’improvisation et instaurer une nouvelle culture de la gouvernance. Neuf ans plus tard, le bilan de cette gouvernance se distingue par une méthode, une constance et une volonté de réforme rarement égalées dans l’histoire politique du Bénin.

Un État modernisé, des institutions consolidées

Sous le leadership du président Talon, l’appareil d’État a connu une transformation significative. La réforme de l’administration publique, l’introduction de procédures plus rigoureuses dans la gestion des ressources, et la digitalisation progressive des services ont permis d’améliorer l’efficacité de l’action publique. Le modèle d’un État stratège, planificateur et centré sur les résultats a remplacé celui d’un État fragmenté, clientéliste et souvent inefficace.

La gouvernance s’est consolidée autour d’un socle de rigueur : rationalisation du système partisan, meilleure organisation des élections, promotion de partis crédibles et responsables. Ce cadre nouveau a pu susciter des critiques, notamment sur la diversité politique, mais il faut le dire clairement : la démocratie n’est pas l’anarchie. La stabilité institutionnelle, l’ordre républicain et la discipline dans le fonctionnement des partis sont des acquis précieux. Se débarrasser des pratiques d’un passé marqué par la surenchère politicienne et la manipulation du jeu démocratique était un impératif pour avancer.

Une économie repositionnée et ambitieuse

L’un des grands chantiers de ces neuf années aura été le repositionnement stratégique de l’économie béninoise. Le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG), dans ses deux versions, a servi de feuille de route structurante. Des investissements massifs ont été faits dans les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, le numérique et le tourisme. Le port de Cotonou a été modernisé, de nouveaux corridors logistiques créés, et les exportations agricoles se sont diversifiées.

Le Bénin a gagné en crédibilité auprès des institutions financières internationales et a réussi des levées de fonds importantes sur les marchés internationaux. La croissance économique est restée solide, même dans des contextes mondiaux difficiles.

Toutefois, le défi reste l’inclusion. La transformation économique engagée devra s’accompagner d’une meilleure répartition des fruits de la croissance et d’un renforcement de la protection sociale pour consolider la cohésion nationale.

Une vision de long terme assumée

Ce qui distingue fondamentalement le régime actuel, c’est l’orientation stratégique sur le long terme. Le chef de l’État n’a jamais gouverné pour plaire, mais pour transformer. Son approche technocratique, parfois jugée austère, a permis de sortir des logiques électoralistes pour s’inscrire dans une dynamique de réforme profonde. Le renforcement du tissu productif, l’amélioration de l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’urbanisation maîtrisée et la promotion du mérite sont autant de jalons qui augurent d’un Bénin plus résilient et plus compétitif.

Vers la transition de 2026 : une nouvelle page à écrire

Alors que 2026 approche, le chef de l’État a réaffirmé sa volonté de respecter la Constitution et de ne pas briguer un troisième mandat. Cette position renforce la crédibilité des institutions béninoises et offre une occasion de réussir une alternance organisée, apaisée et républicaine. La classe politique, les jeunes générations et les forces vives sont désormais appelés à prendre la relève dans le respect des fondamentaux posés au cours de cette décennie de réforme.

En neuf années, Patrice Talon aura inscrit sa marque : celle d’un dirigeant pragmatique, exigeant, réformateur. Loin des slogans faciles, il a misé sur le travail, la planification et la rigueur. Le Bénin de 2025 est plus stable, mieux gouverné, et tourné vers l’avenir. Les défis demeurent, mais les fondations sont là. Il revient désormais à tous les acteurs — politiques, économiques, sociaux — de préserver cet acquis et de continuer à bâtir, ensemble, un pays exemplaire en Afrique.

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