L’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) veut moderniser le secteur du transport routier au Bénin, avec le lancement officiel de la lettre de voiture électronique, prévu pour ce mardi 18 mars 2025. Ce document essentiel pour le transport routier s’inscrit dans un cadre réglementaire bien défini, à savoir les décrets n°79-109 du 15 mai 1979 (articles 9 à 13) et n°92-109 du 4 mai 1992.
L’adoption de la lettre de voiture électronique vise à renforcer la sécurité des marchandises, tout en améliorant leur traçabilité, ce qui contribuera à une meilleure organisation du secteur du transport terrestre. La lettre de voiture électronique a été conçue pour fournir des informations précises et détaillées sur la nature des marchandises, leur origine, leur destination et leur état, permettant ainsi de réduire les risques de pertes ou de vols. Grâce à ce dispositif, transporteurs, expéditeurs et destinataires pourront désormais suivre leurs envois en temps réel, ce qui garantit une meilleure organisation et renforce la confiance entre toutes les parties prenantes du transport.
Le but étant de créer une dynamique nouvelle dans la gestion du fret routier au Bénin , en apportant des solutions i pour améliorer la traçabilité et la sécurité des marchandises transportées La mise en place de la lettre de voiture électronique apportera de nombreux avantages tant pour les acteurs économiques que pour les citoyens. Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’ANaTT de moderniser le sous-secteur des transports terrestres et de le rendre plus compétitif à l’échelle régionale.Dans cette optique, l’ANaTT a mis en place des réformes ambitieuses qui visent à harmoniser les pratiques du transport routier en Afrique de l’Ouest, en adoptant des technologies de pointe pour répondre aux besoins actuels et futurs du secteur.
Ce système permettra de rendre le transport plus transparent, sûr et efficace, en garantissant une gestion optimisée des livraisons et une traçabilité complète des marchandises tout au long de leur trajet. Il s ‘agit en outre renforcer la confiance des transporteurs, expéditeurs et consommateurs, en assurant une gestion plus fluide des chaînes d’approvisionnement. Les risques de litiges seront réduits grâce à une meilleure documentation et des informations disponibles en temps réel, ce qui contribuera à une réduction des coûts liés à la gestion des transports et à un accélération des procédures administratives.
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