Le 3 mars 2025, un vol d’une grande précision a secoué le Trésor public à Dakar, créant une onde de choc au sein de l’administration. Selon L’Observateur, des malfaiteurs ont pénétré dans les locaux de la Direction de l’informatique du Trésor public, situés au 15, rue Malenfant, et ont dérobé plusieurs ordinateurs contenant des données financières ultra-sensibles. Une opération qui semble avoir été méticuleusement orchestrée et qui suscite désormais de nombreuses interrogations.
Le matin du 3 mars, le personnel a découvert avec stupéfaction que trois bureaux avaient été visités et fouillés. Les enquêteurs de la Sûreté urbaine (SU), accompagnés des experts de la Division de la police technique et scientifique, sont rapidement intervenus pour analyser la scène du crime. Parmi les bureaux ciblés, celui du chef de la Division informatique financière a particulièrement attiré l’attention, d’autant plus que l’occupant de ce bureau était décédé quelques jours avant le vol, ajoutant un élément troublant à l’affaire.
Les autres bureaux abritaient des ordinateurs liés à l’« Exploitation et administration de bases de données » ainsi qu’un appareil directement connecté au serveur central du Trésor public.Les cambrioleurs n’ont pas volé d’objets de valeur classiques, mais ont spécifiquement emporté trois ordinateurs portables de marques HP et Surface Pro, ainsi qu’une liasse de 200 000 FCFA.
Ce ciblage précis suggère qu’il ne s’agit pas d’un simple cambriolage opportuniste, mais d’une opération minutieuse visant à obtenir des informations financières stratégiques.Les enquêteurs, selon L’Observateur, privilégient l’hypothèse d’un cambriolage sur commande. Plusieurs éléments laissent penser que les malfaiteurs avaient une connaissance approfondie des lieux. Ils ont précisément ciblé les bureaux contenant des ordinateurs connectés au serveur central, où sont stockées des données financières cruciales.
Leur mode opératoire, qui aurait impliqué l’utilisation des balcons des bureaux situés au deuxième étage pour s’introduire discrètement, renforce cette hypothèse d’une opération planifiée.Une autre découverte pourrait jouer un rôle clé dans l’enquête : les caméras de surveillance de la Direction, ainsi que celles d’un multiservice voisin, ont été examinées par les enquêteurs.
Ces images pourraient fournir des indices cruciaux pour identifier les auteurs du vol.Malgré les progrès de l’enquête, un incident a compliqué la tâche des enquêteurs. Selon L’Observateur, les empreintes laissées par les cambrioleurs ont été effacées par le personnel d’entretien des locaux, ce qui a éliminé des indices essentiels pour la résolution de l’affaire. Cependant, des traces de pas et d’autres éléments ont pu être récupérés avant cette malencontreuse disparition.L’enquête se poursuit sous la supervision du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar.
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