Au Bénin, la question de la sécurité routière reste une priorité alors que les accidents de la route continuent de faire de nombreuses victimes. Face à cette tragédie, le ministre conseiller aux Infrastructures, à la Gouvernance locale et au Cadre de vie, Jacques Ayadji, s’est engagé à réduire ces drames en sensibilisant les acteurs clés du secteur du transport. Le mardi 25 février 2025, il a rencontré à Cotonou les responsables des syndicats de transporteurs pour discuter des mesures visant à améliorer la sécurité routière et amorcer la professionnalisation du secteur.
Dans un discours axé sur la pédagogie, Jacques Ayadji a rappelé aux transporteurs l’importance de revoir leur comportement afin de renforcer la sécurité sur les routes. « Cette séance a pour objectif d’allumer nos cerveaux sur la situation des accidents sur nos routes », a expliqué le ministre, soulignant que pour pouvoir vivre de leur activité, il est essentiel que les transporteurs préservent d’abord leur propre vie.
Le ministre a insisté sur le fait que la plus grande richesse d’un pays réside dans l’homme. « Avoir une route de qualité, c’est bien, mais avoir une route sûre, c’est encore mieux », a-t-il déclaré, appelant ainsi chaque acteur à identifier ses erreurs et à prendre les mesures nécessaires pour améliorer la sécurité routière..À l’issue de cette rencontre, Jacques Ayadji, accompagné de sa délégation, a effectué une descente sur le parc automobile de Jonquet, l’un des plus anciens et des plus importants parkings de Cotonou.
Sur place, les échanges ont été directs et fructueux entre le ministre et les transporteurs. Mathias Dossou, secrétaire administratif départemental de l’Union nationale des conducteurs du Bénin (Unacob), a déclaré : « Nous nous engageons à suivre vos conseils. Ce que vous nous avez dit est à notre avantage.
Il s’agit de sauver notre vie. » De son côté, Abraham Agbowakounou, un autre syndicaliste, a ajouté : « Il n’y aura plus d’excès de vitesse sur la voie. Nous avons beaucoup apprécié l’ouverture d’esprit du ministre conseiller. »
Les transporteurs ont également évoqué la nécessité de revoir à la baisse les frais de visite technique et autres charges pour leur permettre de mieux exercer leur activité. Ils ont salué la démarche du gouvernement concernant la professionnalisation du secteur, qu’ils considèrent comme une bouffée d’oxygène pour leur profession.
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