Le drame survenu le 11 janvier 2025 à Ayélawadjè à Cotonou, connait un nouveau rebondissement. L’industriel Indo-pakistanais, propriétaire des produits chimiques impliqués dans cette tragédie, a été arrêté le 13 février 2025 dans un pays voisin du Bénin, après une coopération internationale menée par Interpol. Extradé au Bénin depuis le 14 février, il sera présenté au Procureur de la République le 17 février 2025.
À ses côtés, deux autres suspects, un collaborateur et le propriétaire de l’immeuble où étaient stockées les substances, ont également été interpellés. L’incendie, provoqué par l’explosion de substances chimiques dangereuses stockées, a causé, rappelons-le, la mort de 8 personnes et blessé 150 autres, dont de nombreux enfants. La violence de l’explosion a également endommagé plusieurs habitations avoisinantes.
Les victimes, principalement des enfants, ont été prises en charge au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) pour des soins médicaux d’urgence. Face à la gravité de l’incident, les autorités béninoises ont pris des mesures urgentes pour réduire les risques sanitaires. Le ministre de l’Intérieur, Alassane Seidou, a annoncé que des travaux de décontamination avaient été effectués sur le site de l’explosion, permettant d’évacuer d’importantes quantités de produits chimiques et de déchets toxiques.
Les populations déplacées par le drame ont été invitées à retourner dans leurs domiciles, à partir du dimanche 16 février 2025, après un nettoyage et une ventilation minutieuse des lieux. Toutefois, le ministre a émis des recommandations strictes : l’interdiction de consommer l’eau des puits de la zone touchée par l’explosion et la mise en garde contre la consommation d’aliments laissés dans les maisons depuis le sinistre. Ces mesures visent à prévenir tout risque d’intoxication.
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