Le 30 janvier 2025, la soldate israélienne Agam Berger, enlevée par le Hamas le 7 octobre 2023, a été libérée après 482 jours de captivité. Elle a été remise à la Croix-Rouge à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où l’armée israélienne a confirmé sa récupération. Agam Berger, âgée de 20 ans, est la première d’un groupe d’otages israéliens à être libérée dans le cadre d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas, après plus de 15 mois de détention.
En plus d’Agam Berger, deux autres otages israéliens – la civile Arbel Yehud, âgée de 29 ans, et Gadi Moses, un Germano-Israélien de 80 ans – doivent également être libérés ce jour-là. Ces trois otages israéliens seront échangés contre 110 Palestiniens détenus par Israël, dont 32 condamnés à perpétuité. Selon une ONG palestinienne, les prisonniers libérés, dont 20 seront exilés, seront transférés à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
La libération de ces otages s’inscrit dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu signé entre Israël et le Hamas. Cet accord, qui a commencé à être appliqué le 19 janvier 2025, prévoit la libération de 33 otages contre environ 1 900 prisonniers palestiniens. La première phase de cet échange, qui doit durer six semaines, est prévue jusqu’à la fin février.
Depuis le début de la trêve, plusieurs otages israéliens ont été libérés. En particulier, sept Israéliennes ont été remises en échange de la libération de 290 Palestiniens lors des premières étapes de l’accord, le 19 et 25 janvier. Toutefois, les autorités israéliennes ont précisé que huit des otages israéliens inclus dans la première phase de l’accord étaient déjà décédés.Le processus de libération des otages israéliens et étrangers a été menacé par des accusations du Hamas selon lesquelles Israël ralentirait l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, une situation que le gouvernement israélien a fermement démentie.
Le Cogat, l’organisme israélien chargé des affaires civiles, a rejeté ces accusations, assurant que l’aide humanitaire était entrée à un rythme conforme aux termes de l’accord de trêve.L’accord de cessez-le-feu, qui inclut des échanges d’otages et une augmentation de l’aide humanitaire pour Gaza, représente une lueur d’espoir dans un conflit qui dure depuis plus de 15 mois. Cependant, le Hamas a averti que toute perturbation de l’entrée de l’aide humanitaire pourrait compromettre les prochaines étapes de libération des otages.
Le gouvernement israélien continue de maintenir son engagement à libérer d’autres otages dans les jours à venir, avec une prochaine libération prévue pour samedi, 1er février, où trois hommes, encore en vie, devraient être relâchés.
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