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Trump et ses projets farfelus : Du Golfe de l’Amérique à la conquête de Mars

L’investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis a été marquée par des déclarations spectaculaires, dignes des moments les plus excentriques de ses précédentes campagnes. Dès son discours inaugural, Trump a de nouveau évoqué son projet de renommer le golfe du Mexique en « golfe de l’Amérique », une idée qu’il avait déjà lancée en janvier dernier.

Ce changement de nom, selon lui, « sonne bien et couvre beaucoup de territoire ». Une proposition qui n’a pas manqué de susciter des moqueries, notamment de la part de la présidente mexicaine Claudia Scheinbaum, qui avait répliqué en suggérant de renommer les États-Unis « l’Amérique mexicaine ». Au milieu de cette controverse, Hillary Clinton, l’ex-candidate à la présidence en 2016, ne s’est pas retenue de rire lors de la redite de cette idée par Trump.

En assistant à l’investiture dans la Rotonde du Capitole, Clinton a été vue éclatant de rire en réponse à la proposition de son ancien adversaire. Son époux, Bill Clinton, a répondu plus sobrement lorsqu’il a été interrogé par CNN après la cérémonie : « Je crois que vous pouvez le deviner tout seul. »Mais les déclarations de Trump ne se sont pas arrêtées là.

Le milliardaire a également réaffirmé son rêve de coloniser Mars, évoquant une nouvelle fois son ambition de planter le drapeau américain sur la planète rouge. Ces propos ont fait écho aux nombreuses déclarations farfelues qu’il avait prononcées durant sa campagne, où il mêlait souvent affirmations douteuses et projets extravagants.

Parallèlement, Elon Musk, l’un des plus fervents partisans de la conquête spatiale, a exprimé son enthousiasme face à cette vision, bien qu’elle reste enveloppée de flou et d’imprécisions. Si Musk semble soutenu par l’idée de Mars comme objectif, les critiques à l’égard de Trump ne cessent de se multiplier, en particulier concernant son approche souvent déconnectée des réalités.

Les figures politiques présentes à l’investiture ont également montré des signes de réticence face aux propos de Trump. Joe Biden, Kamala Harris, Barack Obama et les Clinton sont restés impassibles tout au long de la cérémonie, refusant de se joindre aux applaudissements, tandis qu’une journaliste de CNN a même noté que Biden avait éclaté de rire à l’annonce d’un décret visant à « restaurer le bon sens », une déclaration de Trump qui a choqué par son ton.

Cette investiture a donc été l’occasion de voir Trump répéter ses projets ambitieux et controversés, mais aussi de constater les réactions mitigées, voire moqueuses, de ses opposants. Entre ses projets farfelus et la division politique qui persiste, le mandat de Trump s’annonce comme un terrain fertile pour de nouvelles polémiques. Quant à ses intentions de renommer le golfe ou de coloniser Mars, elles continueront sans doute d’alimenter les débats pendant encore longtemps.

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