Une mission parlementaire a été lancée pour évaluer l’état de mise en œuvre du Projet d’Appui aux Infrastructures Agricoles dans la Vallée de l’Ouémé (Paia-Vo) et ses impacts sur la population, suite à la clôture de ce projet en décembre 2023.
Les parlementaires ont l’intention de récolter des témoignages auprès des différents acteurs locaux et des bénéficiaires pour dresser un bilan réaliste des impacts du projet. À l’issue de cette tournée de terrain, prévue pour le 17 janvier, les députés procéderont à une évaluation globale et définiront des recommandations.
Un comité de suivi sera mis en place pour veiller à la mise en œuvre de ces recommandations dans les mois à venir. Il s’agit d’observer de près les effets du projet sur les bénéficiaires et d’identifier les attentes restantes des populations locales. Cette initiative, menée par la commission des Finances et des Echanges de l’Assemblée nationale, bénéficie du soutien technique de l’Unité d’analyse, de contrôle et d’évaluation du budget de l’Etat (Unaceb).
Deux équipes ont été déployées : l’une dans les communes d’Adjohoun et de Dangbo, où les interventions ont été nombreuses, et l’autre dans les communes de l’Atlantique. La mission a démarré le 13 janvier 2025 sous la conduite du député Nicaise Fagnon.
Ces équipes ont pour mission de visiter plusieurs infrastructures clés mises en place par le projet, telles que le marché d’Azowlissè, l’assainissement de la zone, ainsi que les aménagements hydro-agricoles de Hozin, Hondji et autres zones cultivées. Dans un entretien avec le préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou, Nicaise Fagnon a rappelé que cette mission relève des prérogatives constitutionnelles du Parlement, qui a la responsabilité de contrôler la mise en œuvre des projets financés par l’État.
En tant que membre de la législature de 2014, il a souligné sa fierté d’avoir participé à l’adoption du Paia-Vo, un projet soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD), qui a mobilisé un financement de près de 40 milliards de FCFA.La mission, par son approche pratique et directe, est saluée par les autorités locales, notamment par le préfet Marie Akpotrossou, qui a salué l’engagement des députés à se rendre sur le terrain pour une évaluation approfondie.
Pour elle, ce projet marque une étape importante dans la valorisation des ressources agricoles de la Vallée de l’Ouémé, un levier essentiel pour le développement économique et social de la région. L’évaluation de ce projet permettra non seulement de dresser un bilan complet de ses impacts, mais aussi d’envisager des pistes pour sa continuation et son adaptation aux besoins des populations locales.
Laisser un commentaire