Le 1er janvier 2025, la capitale ukrainienne Kiev a été frappée par une attaque meurtrière en pleine célébration du Nouvel An. L’armée russe a lancé une vague de 111 drones, tuant au moins deux personnes et blessant six autres. Parmi les blessés figurent deux femmes enceintes.
Les secours ont rapidement maîtrisé l’incendie qui s’était déclenché dans un immeuble résidentiel du quartier de Petchersk, à proximité du siège de la Banque nationale ukrainienne, suite à la chute de débris de drones abattus par la défense aérienne ukrainienne.
Ces attaques ont mis en lumière la continuité des frappes russes sur le territoire ukrainien, même pendant les périodes symboliques de fin d’année. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réagi avec indignation, qualifiant l’attaque de « preuve de la cruauté de la Russie », qui, selon lui, n’éprouve aucune retenue, même pour le Nouvel An.
Ces attaques font partie d’un cycle de bombardements incessants visant les infrastructures civiles ukrainiennes, dans le but de miner la résistance du pays.
Pendant ce temps, un autre développement majeur secoue l’Europe : la rupture du transit gazier russe via l’Ukraine. Ce 1er janvier, l’Ukraine et la Russie ont confirmé l’arrêt définitif de l’acheminement du gaz russe vers l’Europe par l’Ukraine, après l’expiration d’un contrat quinquennal signé en 2019.
L’Ukraine s’est réjouie de cette décision, affirmant que la Russie perdait des marchés et subirait d’importantes pertes financières. « C’est un événement historique », a déclaré le ministre ukrainien de l’Énergie, Guerman Galouchtchenko. Cependant, cette rupture n’a pas été accueillie de la même manière par tous les pays européens.
La Slovaquie, fortement dépendante de ce gaz, a exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences de cette interruption sur son approvisionnement énergétique. Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a mis en garde contre l’impact « drastique » de cette situation, soulignant qu’elle pourrait aggraver la crise énergétique en Europe de l’Est.
Les tensions entre la Russie et ses voisins européens s’intensifient à mesure que la guerre en Ukraine dure et que les effets collatéraux affectent l’ensemble du continent. Dans un contexte où l’Ukraine se bat sur le front militaire, la pression monte également à la table des négociations.
Volodymyr Zelensky a réaffirmé son engagement à continuer de défendre son pays à la fois sur le terrain et dans les discussions diplomatiques, dans l’espoir de mettre fin à ce conflit dévastateur qui dure désormais depuis plus de deux ans.
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