Le 27 décembre 2024, les activités du projet de renforcement de la résilience aux changements climatiques des populations riveraines des forêts de Bassila et Pénéssoulou ont été officiellement lancées à la mairie de Bassila.
Ce projet, financé par le Fonds d’adaptation aux changements climatiques, a pour objectif principal de renforcer les capacités des agriculteurs vulnérables et de diversifier leurs sources de revenus face aux impacts croissants des changements climatiques. S’étendant sur quatre ans, le projet bénéficie d’un budget de 1,76 milliard FCFA et est mis en œuvre par l’Agence territoriale de développement agricole du pôle 4.
Il vise à aider les communautés locales à adopter des pratiques agricoles durables et à renforcer leur capacité d’adaptation aux aléas climatiques. Le maire de Bassila a exprimé sa satisfaction de voir ce projet prendre forme, soulignant l’importance de cette initiative pour la commune, qui fait face à une exploitation anarchique de ses forêts et à la dégradation de ses ressources naturelles.
Le projet se concentre principalement sur les zones rurales de Bassila, en particulier l’arrondissement central et Pénéssoulou. Il s’appuie sur un modèle participatif, impliquant activement les communautés locales dans la gestion des ressources naturelles et la mise en œuvre des actions de développement.
Ainsi, les bénéficiaires directs sont les organisations communautaires, qui joueront un rôle clé dans l’amélioration des pratiques agricoles et la diversification des revenus des populations riveraines.Pour le maire, ce projet représente une grande opportunité pour la commune. « Bassila, étant la troisième commune la plus vaste du Bénin, abrite plus de la moitié de ses forêts classées. L’exploitation excessive du bois met en péril ces écosystèmes vitaux.
Ce projet est essentiel pour rétablir un équilibre entre la satisfaction des besoins des populations et la préservation de l’environnement », a-t-il affirmé. Il a également exprimé la volonté du conseil communal de collaborer pleinement avec l’Agence territoriale de développement agricole et le Fonds national pour l’environnement et le climat (FNEC) pour garantir le succès du programme.
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