Orano, le géant français de l’uranium, a annoncé avoir subi des pertes financières de l’ordre de 300 millions d’euros en raison du blocage de ses exportations depuis le coup d’État de juillet 2023. La fermeture des frontières a en effet empêché l’entreprise d’exporter les stocks d’uranium de la région d’Arlit, où elle exploite plusieurs gisements.
Le spécialiste de l’uranium a également vu son permis d’exploitation suspendu sur le gisement d’Imouraren, un des plus importants du pays. Depuis juin, les tentatives de médiation n’ont pas permis de résoudre le différend avec les autorités nigériennes.Début décembre, Orano a dénoncé la prise de contrôle opérationnel de sa filiale, la Somaïr, par l’État nigérien.
Cette société, détenue à 63,4 % par Orano et à 36,6 % par l’État du Niger, est désormais au centre du conflit. Face à cette situation, Orano s’apprête à engager un arbitrage international pour tenter de résoudre la crise.
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