À moins d’un an de l’élection présidentielle de 2025, la question de la candidature d’Alassane Ouattara reste sans réponse claire. Alors que des appels se multiplient au sein de la classe politique et de la société civile pour encourager le président ivoirien à briguer un troisième mandat, ce dernier garde le silence sur ses intentions.
Lors d’une conférence de presse ce jeudi, après le Conseil des ministres, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, a réaffirmé que la décision de se présenter ou non appartenait exclusivement au chef de l’État. Il a également exprimé son désaveu face aux spéculations qui circulent, notamment celles suggérant que Ouattara pourrait chercher à violer la Constitution pour briguer un nouveau mandat.
« Le président respecte les textes », a insisté Amadou Coulibaly, soulignant que le président n’aurait pas pu se présenter lors des élections précédentes si les dispositions légales ne le permettaient pas. Selon lui, il est injuste de suggérer que Ouattara pourrait enfreindre les lois du pays.Le porte-parole du gouvernement a appelé à mettre fin à ces spéculations et a précisé que le moment venu, le président annoncera sa décision.
« La décision lui appartient. Nous attendons tous qu’il dise s’il répond à l’appel du peuple ou non », a-t-il conclu.À quelques mois de la présidentielle, l’incertitude demeure totale concernant la candidature de Ouattara. Au sein de la majorité présidentielle, le RHDP continue de plaider pour sa reconduction, mais aucun signal officiel n’a été donné à ce sujet. De l’autre côté, l’opposition suit de près l’évolution de la situation.
Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, a récemment fait savoir que la désignation du candidat de son parti pourrait dépendre de l’annonce du RHDP.Pour sa part, Laurent Gbagbo, principal adversaire d’Alassane Ouattara, semble convaincu que ce dernier pourrait se représenter, malgré l’inéligibilité actuelle de Ouattara en raison de son retrait de la liste électorale.La question de la candidature de Ouattara reste donc en suspens, et la Côte d’Ivoire attend de connaître la décision de son président, qui devrait se prononcer prochainement.
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