La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ordonné la mise en liberté provisoire de huit membres de l’équipage du navire échoué à Fidjrossè, à Cotonou, sous cautionnement d’un million de FCFA par personne. Ces huit prévenus, parmi les quatorze membres de l’équipage du bateau, peuvent retrouver la liberté à condition de régler cette somme.
Cependant, le capitaine du navire, ainsi que cinq autres membres de l’équipage, n’ont pas bénéficié de cette mesure. De plus l’ex-commandant de la base navale de Cotonou, le commandant de la base fluviale et un officier de la marine demeurent en détention, leurs demandes de mise en liberté ayant été rejetées. Le procès a été renvoyé au 23 janvier 2025.
Dans cette affaire, 18 personnes sont poursuivies, incluant les membres de l’équipage, trois officiers de la marine et un contrebandier de produits pétroliers. Les fonctionnaires de l’État sont accusés d’« abus de fonctions », tandis que les membres de l’équipage sont incriminés pour « navigation sans titre » et « infractions aux règles maritimes ». Le contrebandier est poursuivi pour « trafic de produits pétroliers ».
Les arrestations font suite à l’échouage du navire SPSL à Fidjrossè, le 30 juin 2024. Après l’incident, l’État béninois a saisi plus de 200 000 litres de gasoil transportés par le bateau. Lors de la première audience du 14 août 2024, la CRIET a ordonné le démantèlement du navire, aux frais de son propriétaire, une décision qui a été contestée en appel.
Laisser un commentaire