Dans le cadre des préparatifs pour les élections générales de 2026, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), dirigée par Sacca Lafia, a présenté son rapport 2024, jeudi dernier, à la salle Fleuve Jaune du ministère des Affaires étrangères. Cette présentation marque une étape cruciale dans le renforcement du cadre électoral du Bénin, à travers l’établissement de nouvelles normes visant à garantir la légitimité des partis politiques et assurer un processus électoral transparent.
Le rapport de la CENA a pour objectif principal de dresser un état des lieux de la conformité des partis politiques aux exigences légales, notamment celles définies par la Charte des partis politiques. Parmi les nouvelles exigences imposées, la CENA insiste particulièrement sur la nécessité pour chaque formation politique de disposer de sièges officiels au niveau national et départemental et de présenter des arrêtés préfectoraux validant leur existence.
Ces exigences visent à renforcer la structure légale des partis et à garantir leur transparence avant les élections à venir.Lors de cette présentation, plusieurs partis majeurs du paysage politique béninois, tels que l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), le Bloc Républicain (BR), Les Démocrates (LD), Renaissance Nationale (RN), ainsi que d’autres formations comme le Mouvement Populaire de Libération (MPL) et Moele-Bénin, ont pris connaissance de l’importance de ces critères. Certains partis ont déjà rempli ces conditions, tandis que d’autres ont été jugés non conformes et devront prendre des mesures correctives dans les mois à venir.
Au-delà des constats, la CENA a formulé plusieurs recommandations visant à encadrer davantage les partis politiques. Ces mesures visent à garantir une organisation plus transparente et fiable des élections de 2026, renforçant ainsi la crédibilité du processus électoral. Parmi les recommandations figurent la mise en place de mécanismes de contrôle plus stricts, l’obligation pour les partis de maintenir une structure organisationnelle claire, et l’encouragement d’une plus grande transparence dans leurs activités.Le rapport intervient également dans un contexte où l’Audit du fichier électoral est en cours, une initiative clé pour vérifier la qualité du fichier des électeurs et renforcer la fiabilité du processus électoral.
Grâce à ce contrôle renforcé, la CENA espère poser les bases d’un cadre électoral plus rigoureux, conforme aux standards démocratiques internationaux.Ainsi, les nouvelles exigences fixées par la CENA contribuent à la construction d’un système électoral plus solide et plus fiable pour les élections de 2026, dans le but d’assurer une organisation juste et équitable des élections, et de garantir que chaque acteur politique respecte pleinement les normes en vigueur.
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