Le samedi 7 décembre 2024, Parakou a accueilli l’une des dernières grandes manifestations de la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Cet événement, qui a débuté par une marche symbolique suivie d’un mini-concert, a réuni une large mobilisation populaire, comprenant des citoyens de toutes couches socio-professionnelles.
L’objectif de cette initiative était derenforcer la sensibilisation et de soutenir l’action collective pour mettre fin aux violences qui frappent les femmes et les filles au Bénin.Les participants, munis de pancartes avec des messages forts, ont exprimé leur rejet de la banalisation des violences à l’égard des femmes, notamment des violences sexuelles contre les mineures.
Ils ont particulièrement insisté sur la nécessité d’une réponse judiciaire ferme et rapide, appelant les autorités compétentes à sévir contre les auteurs de ces actes inqualifiables.Parmi les figures emblématiques qui ont pris part à la marche, on notait la présence de Mariam Chabi Talata, vice-présidente de la République du Bénin, Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Huguette Bokpè Gnancadja, présidente de l’Institut National de la Femme, ainsi que des représentants d’organisations internationales comme le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l’UNICEF, l’OMS et la Coopération suisse, qui soutiennent les initiatives de protection des droits des femmes.
L’événement a également bénéficié de la présence des autorités locales, telles que le préfet du Borgou et le maire de Parakou, ainsi que des leaders religieux et traditionnels.Lors des allocutions, la ministre Véronique Tognifodé et la présidente de l’INF, Huguette Bokpè Gnancadja, ont réaffirmé l’engagement du Bénin dans la lutte contre les violences sexistes, soulignant que le pays fait partie des rares nations de la sous-région à se montrer résolument déterminées dans ce combat.
Elles ont salué l’implication personnelle du président Patrice Talon, qui mène cette lutte avec conviction, etont souligné les efforts pour renforcer l’action de l’Institut National de la Femme (INF) sur le terrain, afin de mieux soutenir les victimes et dissuader les auteurs de violences.Les autorités ont également rappelé les mesures législatives mises en place pour protéger les femmes et les filles, ainsi que les dispositifs d’accompagnement des survivantes de violences.
Le responsable du Centre intégré de prise en charge (CIPEC-VBG) de Parakou a partagé des données précises sur le nombre de femmes bénéficiant de ce soutien, et a mis en lumière les efforts conjoints du gouvernement et de ses partenaires pour accompagner les victimes.Au nom des partenaires techniques et financiers du Groupe thématique Genre et Protection sociale, Richmond Tiémoko a salué l’engagement des autorités béninoises, soulignant que cet engagement à haut niveau constitue une source d’inspiration et de motivation pour les partenaires internationaux, qui continuent d’investir dans les initiatives du gouvernement.
Enfin, le préfet du Borgou et le maire de Parakou ont promis de maintenir leur engagement au niveau local, en ligne avec la vision du gouvernement, pour lutter contre les auteurs de violences et garantir une protection optimale pour les femmes et les filles à Parakou et dans tout le département.
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