Le gouvernement béninois continue de miser sur les redevances des opérateurs de téléphonie mobile pour financer la prévention et la gestion des catastrophes. Selon le projet de loi de finances en cours à l’Assemblée nationale, une somme de 5 milliards de FCFA sera allouée en 2025 à cette cause, grâce aux recettes générées par les redevances des GSM.
Ce montant, identique à celui prévu pour 2024, sera dirigé vers le Fonds National de Réponse aux Catastrophes (Foncat), un mécanisme financier destiné à financer les actions de prévention, de gestion et de réponse aux catastrophes, qu’elles soient naturelles ou d’origine humaine. Ce fonds est conçu pour répondre aux besoins urgents et pour mettre en place des mesures préventives afin de réduire les risques et impacts des catastrophes.
Les ressources pour alimenter le Foncat proviendront principalement des redevances des opérateurs GSM, qui contribueront à hauteur de 6,38 % de leurs recettes totales. Ces fonds seront complétés par d’autres apports, notamment des contributions des partenaires techniques et financiers, ainsi que des intérêts générés par les placements financiers. L’objectif est de garantir une gestion efficiente et durable des fonds destinés à la sécurité civile du pays.
Le budget de 5 milliards de FCFA en 2025 sera réparti entre deux grandes actions : la prévention des catastrophes et la réponse aux crises. La prévention, qui constitue la priorité du gouvernement, bénéficiera de la majeure partie du budget, soit 4,09 milliards de FCFA. L’action de réponse aux catastrophes, quant à elle, recevra 910 millions de FCFA.Le financement de ces actions sera géré par le directeur général du budget, qui agit comme ordonnateur délégué pour le Foncat.
Comme pour tous les autres programmes budgétaires, un rapport annuel de performance sera produit en fin d’exercice. Ce rapport aura pour objectif d’évaluer l’efficacité des actions menées, d’identifier les résultats obtenus et de proposer des améliorations pour renforcer la mise en œuvre des politiques publiques liées à la gestion des catastrophes.
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