Accueil Politique & Société Bénin /Sécurité publique : La phase pilote de la vidéoprotection lancée à Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi et Parakou
Politique & Société

Bénin /Sécurité publique : La phase pilote de la vidéoprotection lancée à Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi et Parakou

Dans le cadre de l’amélioration de la sécurité publique, le gouvernement béninois a lancé la phase pilote de son projet ambitieux de vidéoprotection. Cette initiative, pilotée par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, s’inscrit dans un contexte sécuritaire régional de plus en plus complexe, notamment en raison des menaces terroristes dans la zone sahélo-saharienne et de l’insécurité croissante dans certains pays voisins.Cinq grandes villes du pays sont concernées par cette première étape du programme : Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi et Parakou. Ces zones stratégiques ont été choisies en raison de leur importance économique et démographique, ainsi que de leurs défis spécifiques en matière de sécurité.Avec un budget de 32,17 milliards de FCFA alloué pour l’année 2024, le projet vise à déployer des technologies de vidéoprotection de pointe pour renforcer la surveillance urbaine en temps réel. L’objectif est de prévenir la criminalité, d’améliorer la gestion des situations d’urgence et de faciliter les enquêtes criminelles.

Le ministre de l’Intérieur, Alassane Seibou , a souligné que la sécurité reste un défi quotidien qui nécessite l’intégration des technologies modernes, comme la vidéoprotection, aux réformes structurelles déjà mises en place.En effet, la vidéoprotection permet une surveillance plus efficace, la détection rapide d’infractions et l’identification des auteurs grâce à des outils comme la reconnaissance faciale et la lecture des plaques d’immatriculation. Elle offre également une solution précieuse pour la gestion des appels d’urgence et la réponse rapide aux incidents.Au-delà de la criminalité traditionnelle, ce système permettra également de mieux lutter contre la cybercriminalité, un phénomène en pleine expansion au Bénin, où les moyens de la Police Républicaine restent limités.

La présence de systèmes modernes de surveillance et de collecte de données renforcera la capacité de la Police à suivre les cybercriminels et à collecter des preuves numériques.Cette phase pilote du projet de vidéoprotection s’inscrit dans une démarche globale de renforcement de la sécurité publique au Bénin, à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Le gouvernement prévoit d’étendre le programme à d’autres villes, notamment les zones frontalières et les grands axes routiers, afin d’assurer une couverture optimale du territoire.

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *