Le secteur privé joue un rôle clé dans la croissance économique et le développement, tandis que la décentralisation constitue un levier fondamental pour le progrès des villes et communes. C’est dans cette dynamique que le gouvernement du président Patrice Talon a intégré, dans le Plan d’Action du Gouvernement 2 (PAG2), plusieurs mesures visant à soutenir le secteur privéet à renforcer les capacités des communes. Dans ce cadre, la loi N° 2024-30 du 23 juillet 2024 a été promulguée pour réviser et élargir le cadre juridique des partenariats public-privé (PPP), en y incluant spécifiquement les communes.
Afin de faciliter la mise en œuvre de cette nouvelle législation, un atelier de vulgarisation a été organisé les 13 et 14 novembre 2024 à Cotonou, à l’intention des 77 communes du Bénin. Cet atelier a permis aux participants de mieux comprendre le cadre législatif et réglementaire des PPP, les procédures de passation de marchés, ainsi que les outils de promotion des investissements locaux. L’objectif est de créer un environnement propice à la réalisation de projets de grande envergure, en ligne avec les objectifs de développement durable (ODD).Marie-Joséphine Nsengiyumva, Coordonnatrice macroéconomique et des investissements publics à la GIZ, a souligné l’importance de cet atelier, précisant que les communes du Bénin recourent encore trop peu aux ressources du secteur privé.
Elle a exprimé la nécessité de mieux appréhender les différents aspects des PPP pour favoriser la mise en place d’un environnement des affaires favorable à l’investissement et à la réalisation des projets locaux.Pour sa part, la Secrétaire générale adjointe du Ministère de l’Économie et des Finances, Awahou Baco, a mis en avant les avantages des PPP. Selon elle, ces partenariats offrent aux institutions publiques la possibilité de lancer des projets d’envergure sans recourir nécessairement à des emprunts massifs, grâce à l’implication du secteur privé. Elle a souligné que les PPP permettent de développer et de maintenir des infrastructures de base durables, tout en garantissant le respect des délais et desnormes de qualité.
Ces partenariats libèrent également les gouvernements locaux de la gestion quotidienne des infrastructures, leur permettant de se concentrer sur leurs missions régaliennes de service aux citoyens.Le Préfet du Littoral, Alain Orounla, a salué les réformes mises en place par le gouvernement depuis 2016, qualifiant les changements en cours de « miracle béninois ». Il a évoqué les ressources et l’ambition nécessaires à la réussite de ces projets, qui reposent sur la détermination, la foi et la méthode.
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