À moins de deux semaines du scrutin présidentiel, la campagne devient de plus en plus virulente entre Donald Trump et Kamala Harris. Alors que les candidats sillonnent les États clés des États-Unis, les attaques personnelles se multiplient, rendant l’atmosphère électorale particulièrement tendue.
Le 20 octobre, Kamala Harris a célébré son 60e anniversaire, entourée de soutiens, dont Stevie Wonder, qui a chanté « Happy Birthday » dans une église afro-américaine de Géorgie. En réponse à cette célébration, Donald Trump,depuis un fast-food en Pennsylvanie, a lancé des accusations de mensonges à son encontre, soulignant les attaques directes qu’il mène contre sa rivale.
Harris a choisi de s’attaquer à l’âge de Trump, le qualifiant d' »instable » et d' »inapte » à diriger, tout en profitant de sa propre journée d’anniversaire pour mettre en avant ses valeurs de compassion et de respect. Dans deux églises d’Atlanta, elle a critiqué ceux qui, selon elle, propagent la division et la peur.
De son côté, Trump a pris une approche plus provocante, en se mettant en scène dans un McDonald’s pour contester les affirmations de Harris concernant un emploi d’été dans un fast-food en 1983. Il a qualifié cette déclaration de mensonge, mais n’a pas fourni de preuves tangibles pour étayer ses accusations, tout comme l’équipe de Harris n’a pas démontré de preuves solides de son expérience.
L’élection semble indécise, avec des sondages serrés montrant Trump et Harris au coude-à-coude. La vice-présidente intensifie ses critiques sur l’âge de son adversaire, une stratégie qu’elle a longtemps évitée. Elle l’accuse maintenant d’éviter les débats et de renoncer à des interviews pour cause d’épuisement.
Trump, quant à lui, continue d’enchaîner les discours, tenant plus d’une heure et demie à Latrobe, en Pennsylvanie, où il a mêlé anecdotes et attaques personnelles. Il a insulté Harris, la désignant comme une « vice-présidente de merde » et encourageant ses partisans à faire entendre leur message dans les urnes. Les deux candidats semblent déterminés à remporter ce scrutin crucial, et le ton de la campagne ne laisse présager aucun répit.
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