La représentation de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a organisé une conférence marquante le 15 octobre à l’Institut régional de santé publique de Ouidah, sur le thème « Uemoa, 30 ans : une expérience d’intégration résiliente face aux chocs exogènes ».
Cet événement a rassemblé étudiants, enseignants et autorités locales, marquant ainsi les noces de perle de cette institution régionale. Depuis sa création le 10 janvier 1994, juste avant la dévaluation du franc CFA, l’Uemoa a travaillé à renforcer l’intégration économique entre ses États membres, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Son objectif a été d’assurer la stabilité macroéconomique, de créer un marché commun pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens, et de promouvoir la compétitivité à travers l’industrialisation et les investissements.Le bilan après trois décennies est prometteur. Yawovi Batchassi, représentant résident de l’Uemoa au Bénin, a souligné que l’Union a largement contribué à l’amélioration de la gouvernance et des cadres macroéconomiques des États membres, en les aidant à mieux faire face à des chocs externes comme la pandémie de COVID-19.
Dans le domaine de l’enseignement supérieur, l’Uemoa a mis en place des réformes significatives, telles que l’instauration du système licence-master-doctorat et des bourses d’excellence, favorisant ainsi un accès équitable à l’éducation. Au-delà de l’éducation, plusieurs initiatives ont impacté des milliers de personnes à travers le pays, dans des secteurs tels que les transports, l’énergie et l’agriculture.
Des projets comme l’hydraulique villageoise et le développement des filières agricoles témoignent des efforts déployés pour améliorer les conditions de vie des populations.
Avec une nouvelle vision en préparation pour les quatre prochaines décennies, l’intégration régionale se présente comme un enjeu crucial pour l’avenir. Jean-Claude Codjia, préfet du département de l’Atlantique, a rappelé l’importance des acquis notables pour le développement dans tous les secteurs.
Les étudiants présents ont exprimé leur enthousiasme pour ces échanges, considérant cette conférence comme une opportunité de se préparer à relever les défis contemporains et de contribuer à un avenir intégré et prospère pour la région.
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