Le Bénin a franchi une étape importante jeudi 17 octobre 2024, avec le lancement du rapport 2024 sur l’état des droits sexuels et reproductifs, un événement qui souligne l’engagement du pays envers l’égalité et la santé pour tous. Intitulé « Destins entremêlés, lueurs d’espoir : Mettre fin aux inégalités dans la santé et les droits sexuels et reproductifs », le rapport a été présenté en présence de hauts responsables, y compris le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané.
Lors de la cérémonie, le ministre a exprimé sa gratitude envers l’UNFPA pour son soutien dans l’élaboration des politiques de développement. Il a mis en avant l’importance de ce rapport qui offre une analyse approfondie des défis et des avancées en matière de droits sexuels et reproductifs, en mettant l’accent sur les populations laissées-pour-compte, notamment certaines femmes et jeunes.« Les populations marginalisées, qui continuent de faire face à des obstacles dans l’accès aux soins et à l’information, sont au centre de ce rapport », a-t-il déclaré.
Abdoulaye Bio Tchané a appelé à une action concertée des partenaires du secteur pour lutter contre les inégalités et investir davantage dans ces domaines cruciaux. Le rapport 2024 passe également en revue les progrès réalisés au cours des 30 dernières années et souligne que le Bénin a su tirer profit de réformes audacieuses pour atteindre les objectifs de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD). Cela inclut l’amélioration des systèmes éducatifs et sanitaires ainsi que la promotion de la solidarité et de la cohésion sociale.
Le lancement de ce rapport constitue ainsi, une opportunité pour renforcer les actions en faveur des droits sexuels et reproductifs au Bénin, avec l’ambition de construire un avenir inclusif où les besoins de tous, en particulier des femmes et des jeunes, sont pris en compte.
Cette présentation a été suivie d’un panel de discussion animé par Huguette Gnacadja, présidente de l’Institution Nationale de la Femme (INF), qui a rassemblé divers acteurs du développement pour échanger sur les recommandations du rapport et leur mise en œuvre.
Laisser un commentaire