Une formation de trois jours, ouverte ce lundi 14 octobre à Cotonou, réunit des spécialistes en cybersécurité venus de plusieurs pays d’Afrique, dans le but d’améliorer la gestion des incidents liés à la sécurité numérique.
Organisée par le Forum sur la gouvernance de l’internet (Fgi) en partenariat avec l’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin), cette initiative vise à doter les acteurs africains des compétences essentielles pour faire face aux menaces croissantes. Le Bénin, qui émerge comme un leader régional en matière de transformation numérique, se distingue avec cinq participants sur les onze présents.
Cela illustre l’engagement du pays à sécuriser son cyberespace et à jouer un rôle majeur dans la lutte contre les cybermenaces en Afrique de l’Ouest. Jacques Houngbo, membre du Fgi au Bénin, a souligné l’importance de cette formation pour renforcer les capacités locales et améliorer la maturité des équipes de sécurité.
Le modèle Sim3, au cœur de cette formation, se fonde sur quatre critères essentiels : les processus, la technologie, l’organisation et l’environnement. Les participants apprendront à anticiper les risques, à identifier les vulnérabilités et à renforcer leurs systèmes de défense.
Avec la montée des cyberattaques en Afrique, cette formation est cruciale pour garantir que les infrastructures numériques restent protégées. Les participants se concentreront sur l’adoption du modèle Security Incident Management Maturity Model (Sim3), un référentiel international conçu par l’OpenCsirt Foundation.
Ce modèle permet d’évaluer le niveau de maturité des équipes de gestion des incidents de cybersécurité, en se basant sur des critères normés et objectifs. Pour les équipes de réponse aux incidents de sécurité informatique (Csirt), maîtriser cet outil est crucial pour garantir une gestion proactive et efficace des menaces.
Roland Aïkpé, représentant de l’Asin, a également encouragé les participants à tirer pleinement parti de cette formation, soulignant que l’obtention de la certification Sim3 atteste de l’expertise des auditeurs et de leur capacité à améliorer continuellement la maturité des équipes. Cette initiative représente une avancée significative pour la cybersécurité sur le continent africain.
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